Interventions sur "agence"

13 interventions trouvées.

Photo de Jean-François HussonJean-François Husson :

...rprendra pas – avec la ligne que nous avons défendue lors de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques : la trajectoire de dépenses qui était proposée n’était ni assez ambitieuse ni documentée. Je note d’ailleurs que je ne suis pas le seul à douter de la capacité du Gouvernement à mener les réformes structurelles nécessaires à la France : la baisse de notre notation par l’agence Fitch en constitue, me semble-t-il, une preuve supplémentaire. J’en viens enfin à la question du déficit et de l’endettement public. J’observe que le programme de stabilité prévoit une amélioration du déficit public d’environ 4 milliards d’euros en 2027 par rapport à la trajectoire inscrite dans le projet de loi de programmation des finances publiques, soit environ 0, 2 point de PIB. Le déficit...

Photo de Elisabeth DoineauElisabeth Doineau :

...ns de productivité sensiblement plus élevés que ce que laissent attendre les tendances récentes et une augmentation de l'emploi total […] qui paraît surestimée ». Au-delà de l'avis du Haut Conseil des finances publiques, monsieur le ministre, comment ne pas retenir l'avertissement que constitue la récente dégradation de la note de la dette française, de AA à AA–, par Fitch, l'une des principales agences mondiales de notation ? La chronique de Bertille Bayart, parue ce matin dans Le Figaro, est intitulée « Tout le monde se fiche de Fitch ». C'est un peu votre idée, puisque vous vantez la notation de l'agence Moody's, qui vous semble plus correcte au regard de l'appréciation qui pourrait être portée sur les comptes publics. Vous pourriez d'ailleurs nous préciser si vous anticipez les consé...

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'heure fatidique a sonné. L'agence de notation Fitch a dégradé la note de la dette française à double A moins (AA–). Les agences de notation visent à transcrire la confiance que devraient avoir les marchés financiers, soucieux d'acquérir des obligations souveraines émises par la direction générale du Trésor ou acquises sur le marché secondaire. En tant que parlementaire, j'ai à m'exprimer sur la confiance que je place dans le pro...

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

Comme les agences de notation, je constate que, malgré un contexte macroéconomique favorable pendant la période antérieure à la pandémie, aucune avancée majeure n'est à noter pour les services publics ; pourtant, vous l'aviez répété. C'est même le contraire ! Que constate-t-on ? « Des déficits budgétaires importants » et « des progrès modestes » sur leur réduction. Comme les agences de notation, je critique vos ...

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

...pas 17, 7 milliards d'euros d'économies d'ici à 2030, mais qu'il y aurait bien moins que ces 0, 6 % de PIB, peut-être 8 milliards d'euros ; inquiets surtout au regard de « l'agitation sociale », qui, je vous l'affirme, ne s'arrêtera que lorsque vous cesserez de mettre en sourdine les millions de Françaises et Français qui se mobilisent depuis maintenant plus de treize semaines dans notre pays. L'agence de notation Fitch estime notamment que « les pressions sociales et politiques illustrées par les manifestations contre la réforme des retraites compliqueront l'assainissement budgétaire ». Monsieur le ministre, plus personne ne vous fait crédit quand vous affirmez pouvoir « faire passer des réformes structurantes pour le pays ». Plus personne ne vous fait crédit quand vous donnez des chiffres sur...

Photo de Christian BilhacChristian Bilhac :

Que ce soit en matière d'inflation ou de taux de croissance, le scénario macroéconomique retenu par le Gouvernement est empreint d'un optimisme qui n'est partagé ni par les prévisions de l'OCDE, ni par celles de Rexecode (Centre de recherches pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprises), ni par celles de la Commission européenne. Quant à l'agence de notation Fitch, elle n'est pas convaincue, puisqu'elle a déjà réagi en abaissant la note de la France. Le Gouvernement table sur un taux d'inflation de 2 % en 2025 et un taux de croissance annuel de l'activité de 1, 7 % en 2025 et 2026, et de 1, 8 % en 2027. Le Haut Conseil des finances publiques opte, comme le Fonds monétaire international (FMI), plutôt pour un taux annuel de 1, 4 % entre 20...

Photo de Vanina Paoli-GaginVanina Paoli-Gagin :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la semaine dernière, l'agence américaine Fitch a dégradé la note de la France. Cette annonce a fait grand bruit. Pourtant, elle ne fait que sanctionner une réalité qui ne date pas d'hier et que personne n'ignore : nos comptes publics sont dégradés. Ce qu'il y a de plus rageant avec cette décision, c'est que notre pays est sanctionné pour avoir mené à bien une réforme courageuse. En mettant en lumière « l'impasse politique et...

Photo de Daniel BreuillerDaniel Breuiller :

...soin d'investir, mais elles ont aussi besoin d'ingénierie. Nous ne comprenons donc pas votre volonté de leur rogner les ailes en contraignant leur fonctionnement. Laissez-les vivre ! Le « quoiqu'il en coûte », assumé lors de la pandémie, n'est pas du tout à l'ordre du jour lorsqu'il s'agit de la crise climatique. Pourtant, l'urgence est là et les dérèglements s'accélèrent. Quoi qu'en pensent les agences de notation, l'eau qui manque est plus importante que l'argent qui manque. Comme le dit un proverbe indien : « Lorsqu'ils auront coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors ils comprendront que l'argent ne se mange pas. » Monsieur le ministre, le logiciel libéral qui contraint les dépenses publiques et épargne les champions d...

Photo de Nicole DurantonNicole Duranton :

... Comme le disait notre ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, durant la discussion de la loi de programmation des finances publiques en novembre dernier, « la France résiste mieux que ses voisins, avec le taux d'inflation le plus faible de la zone euro, à près de 6 % ». Ainsi, le Gouvernement s'engage à ne pas augmenter les impôts. L'agence Fitch a certes récemment fait passer la note française à AA-, mais soyons clairs : d'une part, Moody's nous a maintenus à Aa2 et Standard d'autre part, la France est notée moins bien que l'Allemagne et l'Autriche, qui bénéficient d'un AAA, mais mieux que l'Espagne et le Portugal. Nous sommes dans la moyenne supérieure parmi nos voisins. Certains critiqueront la dégradation de la note de la Fra...

Photo de Patrice JolyPatrice Joly :

...e chiffon rouge de l'augmentation de la charge de la dette de manière volontairement trompeuse en brandissant des chiffres en valeur absolue. Certes, la charge de la dette, qui était de 35 milliards d'euros en 2021, est passée à 50 milliards d'euros en 2022. Vous anticipez même qu'elle atteindra 70 milliards en 2027 – surtout si vous continuez à faire des réformes qui ne convainquent pas même les agences de notation que vous cherchez à rassurer, voire à séduire… Brandir la dette comme vous le faites, c'est choisir la stratégie du choc, mise en évidence par l'universitaire canadienne Naomie Klein : faire peur, déstabiliser, sidérer, pour avancer vers ses objectifs. Or, si vous précisez que cela représente 1, 5 % du PIB – ou 2, 3 % des dépenses publiques en 2021 –, 1, 9 % du PIB en 2022 ou 2 % du...

Photo de Vincent Capo-CanellasVincent Capo-Canellas :

...lique. Il n'en reste pas moins que des points de satisfaction existent aux yeux du groupe Union Centriste. Le Gouvernement a enfin pris la mesure de l'urgence pour la France de se désendetter en révisant ses objectifs à l'horizon 2027. La signature de notre pays sur les marchés doit demeurer crédible. Cette crédibilité n'est pas indéfectible. L'abaissement d'un cran de la note de la France par l'agence Fitch est un premier signal d'alerte. Afin de préserver notre crédibilité, nous devons intensifier nos efforts, et vite.

Photo de Charles GuenéCharles Guené :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapporteur général a très bien souligné l'optimisme du Gouvernement, à rebours des analyses extérieures, quant au calcul des divers indicateurs. L'abaissement de la note de la France par l'agence Fitch nous pousse encore un peu plus à mener une véritable politique d'assainissement des comptes publics. Désormais, en sus des Français, nous allons devoir convaincre le reste de la planète que nous pouvons suivre la trajectoire proposée. Notre groupe rappelle depuis des années, dans cet hémicycle, la nécessité pour l'État de s'engager dans une démarche sincère de rétablissement des comptes pu...

Photo de Stéphane SautarelStéphane Sautarel :

...rientation déjà transmise. Pour réduire la dette, vous comptez notamment vous appuyer sur des économies de dépenses, sans vraiment les documenter, alors même que le « quoi qu'il en coûte » persiste. Nous pouvons nous interroger sur la crédibilité de ce dispositif, conçu avant que la revue des dépenses ne soit engagée et qu'un cap clair ne soit défini. Cette présentation allait-elle rassurer les agences de notation qui réexaminent le cas français et la Commission européenne qui promet un retour à des règles budgétaires plus contraignantes – quoique potentiellement différenciées – l'an prochain ? Il n'en est visiblement rien : l'agence Fitch, qui a été la première à se prononcer, vient de dégrader la note de la France. Notre situation budgétaire, marquée par des déficits budgétaire et commercial...