Interventions sur "drone"

14 interventions trouvées.

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Madame la présidente, je comprends que vous soyez vigilante au temps de parole, y compris à celui du ministre, et même s’il est illimité. Premier point : l’argument du tonnage à la mer pourrait biaiser notre raisonnement à l’avenir, si l’on pense par exemple aux satellites ou aux drones, dont nous avons besoin pour les outre-mer. Je vous invite à comparer, pour la surveillance d’une ZEE, le poids d’un drone ou d’un satellite à celui d’un bateau – je cite à dessein des exemples que vous avez pris…

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

...économies budgétaires par an. Ainsi, la France va sortir du rang des Nations capables d’explorer les grands fonds pour économiser 1 million d’euros ! On peut se demander – et c’est l’objet de cet amendement – si les enjeux relatifs aux grands fonds ne sont pas duaux, c’est-à-dire à la fois civils, notamment en termes de recherche, et militaires. Nous le savons tous, en matière d’observation, les drones sous-marins ne pourront pas tout faire. Ainsi, pour conserver notre capacité à plonger dans les grands fonds, celle-ci doit pouvoir être complémentaire, c’est-à-dire duale, civile et militaire. Il me paraît important d’inscrire dans ce projet de LPM que la France s’efforcera de maintenir cette capacité au moyen d’un partenariat civil et militaire, public et privé, afin de conserver le Nautil...

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Il s’agit de mutualiser le sous-marin habité le Nautile entre l’Ifremer et le ministère des armées. La stratégie de maîtrise des fonds marins du ministère des armées se concentre sur l’acquisition de véhicules autonomes non habités capables de descendre jusqu’à 6 000 mètres de profondeur. Dans l’attente du développement d’une capacité souveraine, des drones norvégiens sont actuellement testés par la marine nationale. Or la France dispose effectivement de compétences historiques dans le domaine des grands fonds marins, notamment grâce à l’Ifremer et à sa flotte océanographique française. C’est l’Ifremer qui a permis de déployer récemment le Victor 6000, pour tenter de porter secours au submersible qui a dramatiquement disparu près de l’épave...

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Mes chers collègues, cet amendement a lui aussi pour objet les outre-mer. Chacun de nos bâtiments dispose de sa propre capacité de surveillance, que ce soit de visu ou par radar. Mais, sur ceux qui ne sont pas à même d’embarquer des hélicoptères, la présence d’un drone permettra de surveiller de plus près ce qui se passe au-delà de l’horizon immédiat. En ce sens, nous proposons une priorisation d’affectation des drones à mesure qu’ils entreront en service dans les bâtiments de la marine nationale, plus particulièrement dans ceux qui exercent des missions de souveraineté outre-mer. C’est un enjeu important, qu’il s’agisse de la lutte contre les trafics, de la ...

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

La commission a examiné cet amendement en détail. Je rappelle que, pour 2030, le rapport annexé programme dix systèmes de drones aériens pour la marine (Sdam). L’objectif de quinze équipements de cette nature est quant à lui reporté à 2035 ; j’ajoute que ce nombre correspond à celui des frégates de premier rang. Le Sdam pouvant être utilisé sur d’autres types de bâtiments, une trentaine de systèmes seraient probablement nécessaires pour que l’on puisse atteindre l’objectif fixé par cet amendement, ce qui nous paraît diff...

Photo de François BonneauFrançois Bonneau :

Dans notre rapport d’information intitulé Se préparer à la « guerre des drones » : un enjeu stratégique, nous avons souligné l’utilisation massive de drones dans un certain nombre de conflits. La guerre actuelle le confirme une nouvelle fois. Tout en respectant l’enveloppe fixée – nous ne demandons pas de crédits supplémentaires –, il est nécessaire de prévoir une dotation suffisante en drones « sacrifiables », qu’ils soient armés ou non, afin de s’adapter aux nouvea...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

...il faut savoir de façon claire ce que l’on attend militairement de ce char. Le char de 2040 fait l’objet d’un champ de réflexions assez large : est-il habité ou non ? Dans l’affirmative, est-il habité de quatre cavaliers, comme aujourd’hui, ou bien opéré de manière différente ? Se dirige-t-on vers un modèle plus hybride ? Qu’en est-il de la guerre électronique ? Dès lors, quelle est la place des drones, des essaims de drones et du cloud autour du char ? Les discussions se poursuivent entre les chefs d’état-major des armées de terre de nos deux pays pour formaliser le cahier des charges de nos deux ministères. C’est ce que nous avons exigé pour le Scaf ; évidemment, nous faisons de même pour le MGCS. J’en viens plus précisément à votre question, qui porte sur le montage industriel. Pou...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

Chacun a conscience, aujourd’hui, des game changers que sont devenus les drones sur les différents théâtres d’opérations. Désormais, nous devons gagner en agilité et en rapidité d’acquisition. Nous proposons donc un système de drones de confiance dont la méthode d’acquisition s’inspire de celle que l’Union des groupements d’achats publics (Ugap) met en œuvre, notamment pour les collectivités territoriales. Ce serait un moyen d’être beaucoup plus rapide, beaucoup plus agile...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

La décision d’armer les drones Reaper a été prise par la précédente ministre des armées, en septembre 2017 ; elle est donc déjà un peu ancienne. À l’époque, on avait oublié de demander l’armement des Patroller. Ce travail est en cours, mais étant donné l’importance du sujet, il faut l’accélérer. Nous attendons avec impatience l’armement des vingt-huit drones tactiques Patroller inscrits dans ce projet de loi. Notre sous-amen...

Photo de François BonneauFrançois Bonneau :

Mes chers collègues, dans le droit fil des propos de M. Perrin, nous défendons la mise en place d’une filière nationale robuste de production de drones. Dans cette logique, le dispositif du groupe de contact, d’action et de soutien aux entreprises d’intérêt stratégique vital (GCAS) doit être étendu. Il convient de renforcer la structuration de la filière des drones et robots. D’une part, c’est un moyen de soutenir notre base industrielle et technologique de défense (BITD) et les entreprises concernées. De l’autre, cette structuration facilite ...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

L’utilisation des drones s’inscrit dans le cadre de l’innovation technologique en matière de défense et nous le comprenons très bien, car ces équipements présentent des avantages technologiques majeurs : forts de capacités de surveillance et de reconnaissance sans précédent, ils permettent aux forces militaires d’obtenir des renseignements précieux sur le champ de bataille sans exposer directement les soldats à des risq...

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Par l’amendement n° 274, le Gouvernement propose de réécrire le paragraphe relatif aux drones et aux robots. La nouvelle rédaction proposée apporte à la fois des compléments et des clarifications : la commission émet, en conséquence, un avis favorable. La commission est également favorable aux sous-amendements n° 307 et 308, présentés par M. Perrin, lesquels tendent respectivement à accélérer l’armement du Patroller et à garantir que les munitions téléopérées, tout en demeurant à bas co...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Le système de combat aérien du futur (Scaf) est l’avenir de notre armée de l’air. Il ne s’agit pas d’un simple avion mais d’un système plus global faisant intervenir des drones autonomes et des avions ravitailleurs et de surveillance, dont l’action s’articule autour de celle d’un avion furtif dit de sixième génération. Celui-ci sera doté d’armes novatrices telles que les drones et d’un dispositif connecté via le cloud de combat européen. L’avion furtif pourra ainsi se connecter en temps réel à d’autres avions, comme le Rafale ou l’Eurofighter, pour une mu...

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...loi se traduit par une augmentation très forte des dépenses militaires, dans un climat de réarmement mondial. Or ce climat est précisément l’une des causes de la montée des conflictualités, il n’en constitue pas la solution. Si nous pensons qu’il est nécessaire d’augmenter les dépenses dans un certain nombre de domaines – l’équipement de nos forces, le maintien en condition opérationnelle ou les drones –, nous nourrissons de nombreux doutes – pour ne pas dire plus – pour d’autres secteurs. Nous accompagnons une militarisation grandissante et inquiétante. Ce projet de loi de programmation militaire est adossé à une stratégie d’engagement totalement imbriquée dans celle de l’Otan. Le débat que nous avons eu sur les raisons de maintenir à tout prix l’objectif des 2 %, quelle que soit sa validité...