Interventions sur "porte-avions"

13 interventions trouvées.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

Cet amendement marque notre désaccord sur une question très importante : la construction d’un porte-avions de nouvelle génération (PA-Ng). Nous désapprouvons ce programme budgétaire, dont chacun sait qu’il est extrêmement coûteux. En effet, il s’élève à 10 milliards d’euros au total, dont 5 milliards inclus dans ce projet de LPM. D’un point de vue opérationnel, nous considérons que ce choix est inadapté aux nouvelles menaces. De plus, cet outil répond à une conception de la projection de puissance d...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

J’abonderai dans le sens de Pierre Laurent. Si, pour notre part, nous sommes favorables au renouvellement du porte-avions Charles de Gaulle, qui semble incontournable car il arrive en fin de vie, nous ne comprenons pas l’ajout de cet alinéa à l’Assemblée nationale en vue de réaliser une étude de faisabilité pour la construction d’un autre porte-avions. Nous souhaitons donc supprimer cet alinéa. Ce n’est absolument pas une priorité, compte tenu des besoins dans les domaines maritime et du contrôle maritime.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

La commission émet un avis très défavorable sur l’amendement n° 141. Le futur porte-avions, comme l’actuel Charles de Gaulle, constituera un atout stratégique et diplomatique majeur pour la France. Cet outil remplira des fonctions essentielles : projection de puissance, maîtrise des espaces aéromaritimes, mise en œuvre de la dissuasion nucléaire, autonomie d’appréciation des situations, etc. Avec la dissuasion nucléaire, la détention d’un porte-avions est l’un des attributs per...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Je commencerai par donner l’avis du Gouvernement sur les amendements identiques n° 142 et 220. Que le Parlement soit éclairé sur le coût d’un éventuel deuxième porte-avions, c’est une demande de l’Assemblée nationale. Le raisonnement de vos collègues députés était le suivant : plus nous avancerons dans le programme du porte-avions de nouvelle génération, plus nous objectiverons des coûts réels. L’idée était donc d’éclairer la Nation sur les économies d’échelles que nous pourrions réaliser – éternel débat – en construisant un deuxième porte-avions. Je précise, à tou...

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

... soutien au ministre des armées. L’un des amendements que j’ai proposés, et qui a été retenu par la commission, vise à étudier la faisabilité de la prolongation, pour quelques années de plus, du Charles de Gaulle à l’issue de sa grande revue technique. Si la présence française n’est pas assurée en Méditerranée, il y aura les Russes, les Turcs et les Chinois. Ces derniers construisent des porte-avions comme s’ils les sortaient de pochettes surprises ; ils en font tous les jours, on ne le dit pas assez ! Nous sommes opposés aux amendements qui viennent d’être défendus, mais favorables à l’amendement, qui sera présenté ultérieurement par la commission, visant à étudier la faisabilité de la prolongation – uniquement en Méditerranée – du Charles de Gaulle.

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Monsieur le ministre, si ce qui est en jeu pour construire ou non un deuxième porte-avions, c’est juste une estimation et notre savoir-faire, …

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

...isabilité. Comme mon collègue vient de le rappeler, nous aurons effectivement l’occasion de réfléchir à la prolongation du Charles de Gaulle lors de l’examen de l’amendement n° 312. Il faut être cohérent. Je suis favorable à une réflexion sur la prolongation du Charles de Gaulle et à la réalisation d’une étude de faisabilité à ce titre. Mais faire une étude relative à un troisième porte-avions ne me paraît pas vraiment utile.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

Monsieur le ministre, je note que votre propos est quelque peu contradictoire en ce qui concerne l’étude relative au deuxième porte-avions. Selon vous, il faudrait l’accepter, car c’est une demande du Parlement, mais vous dites aussi, en tant que ministre, que le débat est clos par avance ! Or ceux qui demandent cette étude souhaitent précisément ouvrir le débat sur la construction d’un deuxième porte-avions. Je prends acte de vos propos. Le point essentiel pour moi est non pas cette étude, mais la question du porte-avions. Je fe...

Photo de Olivier CigolottiOlivier Cigolotti :

Mon collègue Gilbert Roger et moi-même avons publié un rapport d’information relatif au porte-avions de nouvelle génération. Il s’agit non pas de mettre au point un troisième porte-avions, mais de voir si nous aurons la possibilité de prolonger le Charles de Gaulle à l’issue de l’arrêt technique qui interviendra en 2027-2028. Il est important de rappeler que ce bâtiment est au service de la crédibilité de la Nation et de sa diplomatie. En outre, lorsque le Charles de Gaulle est p...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

L’argument relatif à la diplomatie s’entend complètement. Mais j’aimerais opposer aux opposants au porte-avions un argument purement opérationnel et militaire. Monsieur le président Laurent, on ne peut pas dire qu’il ne faut pas construire de porte-avions parce qu’il existe d’autres besoins en outre-mer ! La marine nationale remplit les objectifs qui lui sont assignés en outre-mer. On peut certes toujours lui demander de faire plus… Mais une chose est certaine : s’il n’y a plus le porte-avions, les missi...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Si un deuxième porte-avions devait être construit, cela entraînerait par définition l’augmentation à due concurrence du nombre de sous-marins nucléaires d’attaque, d’équipages, de frégates, d’opérations de « guerre des mines »… Il ne faut donc pas caricaturer ce qu’ont demandé les députés. J’en viens à un point qui me permet d’aborder l’objet de l’amendement déposé par le groupe socialiste – il arrivera plus tard dans la d...

Photo de Rachid TemalRachid Temal :

Je tiens simplement à rendre hommage à M. Gilbert Roger, qui est à l’origine de l’idée d’une étude sur la viabilité du maintien en service, quelques années encore, du porte-avions Charles de Gaulle, qui figure noir sur blanc à l’alinéa 163 du rapport annexé.

Photo de Olivier CigolottiOlivier Cigolotti :

... Cette LPM poursuit le mouvement engagé dès 2019 en accroissant notre engagement financier, ce qui est indispensable eu égard au retour de la guerre sur le front oriental de l’Europe. Nous ne pouvons que saluer les efforts consentis pour nos différentes composantes, notamment nos services de renseignement, qui bénéficieront désormais – c’est la position de notre groupe – du programme consacré au porte-avions de nouvelle génération. Même si nous avons éprouvé quelques difficultés de compréhension en raison de la différence d’affichage, que nous avons désormais parfaitement intégrée, nous apprécions tous les apports qui ont été enregistrés. Comme notre collègue Rachid Temal l’a souligné, il appartiendra désormais à la commission mixte paritaire de régler les quelques différends qui subsistent. Notre...