Interventions sur "cancer"

11 interventions trouvées.

Photo de Ahmed LAOUEDJAhmed LAOUEDJ :

...4 par le Président de la République. Dans ce cadre prometteur, les auteurs de cet amendement réitèrent une demande répétée des acteurs du secteur du soin et des parlementaires : permettre un financement public de l'activité physique adaptée. En effet, les bénéfices de l'activité physique sur la santé ne sont plus à démontrer, notamment dans le cas des maladies chroniques et particulièrement des cancers. L'Institut national du cancer préconise d'ailleurs l'intégration de la pratique physique dans le panier de soins oncologique de support. Les conditions de prescription et de réalisation d'un programme d'activité physique adaptée (APA) ont été définies en 2022 par la Haute Autorité de santé (HAS). Il ne manquait plus qu'un engagement financier de l'État, très attendu. Nous proposons donc ici u...

Photo de Corinne BOURCIERCorinne BOURCIER :

Le cancer est désormais la première cause de mortalité prématurée en France, devant les maladies cardiovasculaires. Dans notre pays, près de 4 millions de personnes vivent aujourd'hui avec un cancer et plus de 430 000 nouveaux cancers sont diagnostiqués tous les ans. Or, de nombreux travaux l'ont démontré, l'activité physique permet de réduire les complications et d'améliorer la qualité de vie des patient...

Photo de Viviane MaletViviane Malet :

Cet amendement de M. Pellevat vise lui aussi à expérimenter, grâce à l'appui du FIR, la prise en charge de programmes d'activité physique adaptée pour les patients traités pour un cancer. En effet, les bienfaits de l'activité physique sont prouvés scientifiquement, au titre de la prévention primaire – ils réduisent les risques liés à la sédentarité – comme de la prévention secondaire – ils permettent d'améliorer un état de santé dégradé. La pratique du sport adapté limite la fatigue provoquée par les traitements contre le cancer. Elle peut même la résorber de 30 %. Elle permet ...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

L'activité physique ne peut évidemment que favoriser la guérison des patients, qu'ils souffrent d'un cancer, d'une maladie cardiaque, de diabète, d'hypertension artérielle ou encore d'arthrose. Madame la ministre, vous avez également parlé de prévention : certaines formes d'activité physique pourraient ainsi être prises en charge par la sécurité sociale au titre du FIR. Cela étant, il s'agit là d'une enveloppe fermée : au détriment de quelles actions cet effort sera-t-il déployé ?

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

Mes chers collègues, j'appelle votre attention sur un sujet complètement différent du précédent, mais qui me tient particulièrement à cœur : il s'agit des risques de cancers professionnels auxquels sont exposés les sapeurs-pompiers, qu'ils soient professionnels ou volontaires. Dans une enquête inédite, l'équipe de journalistes d'investigation de l'émission Vert de rage vient de mettre en lumière les risques de l'exposition professionnelle des sapeurs-pompiers aux fumées d'incendies et plus particulièrement aux retardateurs de flammes. Tous les pompiers franç...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

… en vue de la reconnaissance d'un certain nombre de cancers professionnels chez les sapeurs-pompiers.

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

Madame la ministre, il va sans dire que nous saluons tous l'engagement d'Émilienne Poumirol ! Mais ce que nous vous demandons, c'est de prendre enfin ce problème au sérieux. Comment se fait-il qu'un seul cancer soit reconnu, en France, comme maladie professionnelle des sapeurs-pompiers, au mépris de maintes études épidémiologiques ? Dans d'autres pays, ce sont quinze ou vingt pathologies qui sont reconnues à ce titre. Pardonnez-moi de remonter une fois de plus en arrière, mais, même si nous avons connu cinq ministres de la santé en sept ans, nous sommes censés pouvoir compter sur la continuité de l'Éta...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

...ntaire sur l'état de santé général d'un individu est souvent minimisé, voire méconnu. Plusieurs études scientifiques ont pourtant mis au jour l'existence d'un lien entre une mauvaise santé bucco-dentaire et un risque accru de maladies cardiovasculaires. D'autres liens ont également été identifiés entre la santé bucco-dentaire et des maladies comme le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, certains cancers, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ou encore la maladie d'Alzheimer. À cet égard, la nouvelle convention dentaire, signée le 21 juillet dernier, marque un tournant dans la prise en charge de la santé bucco-dentaire de nos concitoyens, en particulier des plus jeunes. Elle traduit l'ambition de promouvoir une « génération sans carie ». Un examen de prévention bucco-dentaire an...

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

... pertinence des soins. Pour notre part, nous sommes prêts à discuter de façon ouverte avec le Gouvernement pour faire avancer cette réforme. À l'Assemblée nationale, Mme la rapporteure générale a introduit le financement par forfait de la dialyse. Nous soutenons cet ajout à la suite de l'article 22 ter sur le financement des forfaits de radiothérapie dans le cadre du traitement contre le cancer. C'est un bon exemple de la manière dont nous abordons ce débat.

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

J'adhère aux propos du président de la commission, mais je regrette que la commission propose de retirer la mention expresse de la dialyse, introduite par Stéphanie Rist à l'Assemblée nationale, alors qu'elle ne propose pas de supprimer, à juste titre d'ailleurs, la mention du traitement du cancer par radiothérapie. La question est ancienne, et je me souviens d'ailleurs que le président de la commission avait présenté, voilà quelques années, des amendements relatifs à la dialyse à La Réunion. L'occasion se présente à nous d'avancer sur la rémunération par forfait de la dialyse, avec des objectifs très clairs : une meilleure efficience, l'accélération du développement de la greffe rénale,...

Photo de Bernard FialaireBernard Fialaire :

Les établissements de santé privés d'intérêt collectif (Espic) en général et les centres de lutte contre le cancer en particulier relèvent pleinement du service public de santé. Dans certains territoires, les établissements privés à but non lucratif sont même les seuls à assurer la permanence des soins. Quant aux centres de lutte contre le cancer, ils jouent un rôle crucial face à l'augmentation de l'incidence des cancers. Or la différence de traitement dont ils font l'objet par rapport à l'hôpital public l...