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La promotion de l'activité physique et sportive a été déclarée grande cause nationale pour 2024 par le Président de la République. Dans ce cadre prometteur, les auteurs de cet amendement réitèrent une demande répétée des acteurs du secteur du soin et des parlementaires : permettre un financement public de l'activité physique adaptée. En effet, les bénéfices de l'activité physique sur la santé ne sont plus à démontrer, notamment d...
Le cancer est désormais la première cause de mortalité prématurée en France, devant les maladies cardiovasculaires. Dans notre pays, près de 4 millions de personnes vivent aujourd'hui avec un cancer et plus de 430 000 nouveaux cancers sont diagnostiqués tous les ans. Or, de nombreux travaux l'ont démontré, l'activité physique permet de réduire les complications et d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. Aussi l'Institut national du cancer (INCa) souhaite-t-il que la pratique physique figure dans le panier de soins. S'il est possible de prescrire des programmes d'activité physique adaptée (APA), ces derniers ne sont pas pris en charge. Il s'agit là d'un véritable frein au déploiement de l'APA. ...
Cet amendement de M. Pellevat vise lui aussi à expérimenter, grâce à l'appui du FIR, la prise en charge de programmes d'activité physique adaptée pour les patients traités pour un cancer. En effet, les bienfaits de l'activité physique sont prouvés scientifiquement, au titre de la prévention primaire – ils réduisent les risques liés à la sédentarité – comme de la prévention secondaire – ils permettent d'améliorer un état de santé dégradé. La pratique du sport adapté limite la fatigue provoquée par les traitements contre le cancer....
Ces dispositions ne sont certes pas identiques aux précédentes, mais elles en sont très proches. En effet, afin d'échapper au couperet de l'article 40 de la Constitution, nous demandons non pas une expérimentation, mais un rapport au Gouvernement. Nous sommes évidemment convaincus des bienfaits de l'activité physique adaptée, qu'il s'agisse de la prévention primaire ou de la prévention secondaire : ce sujet fait sans doute même l'unanimité sur les travées de cet hémicycle.
L'activité physique ne peut évidemment que favoriser la guérison des patients, qu'ils souffrent d'un cancer, d'une maladie cardiaque, de diabète, d'hypertension artérielle ou encore d'arthrose. Madame la ministre, vous avez également parlé de prévention : certaines formes d'activité physique pourraient ainsi être prises en charge par la sécurité sociale au titre du FIR. Cela étant, il s'agit là d'une enveloppe ferm...
Au début de cette année, nous avions déjà déposé des amendements ayant pour objet l'activité physique adaptée. Nous souhaitions notamment définir la responsabilité des kinésithérapeutes, en précisant leur éventuel droit à la prescrire, et traiter le cas des étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), dont certains optent pour une qualification spéciale « activité physique adaptée ». François Braun, alors ministre de la santé, nous avait priés de retirer ces...
...e, manque de moyens en psychiatrie et réforme inefficace du financement de cette spécialité : le constat est atterrant, et les moyens sont faibles pour soigner la santé mentale des Français. En 2022, le dispositif Mon soutien psy promettait une avancée majeure vers le remboursement des consultations en santé mentale. Nous avions l'espoir que la santé mentale serait mise au même plan que la santé physique et que la stigmatisation des personnes malades mentales perdrait du terrain devant la prise en charge des troubles psychiques. En 2024, le constat est désolant. Le dispositif se désintéresse des personnes en grande souffrance mentale, pour prendre en charge seulement des souffrances psychiques d'intensité légère à modérée ; il ne concerne ni les urgences ni les risques suicidaires, dans un pays ...