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Les articles 17, 18, 19 et 20 de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale visent à renforcer le volet prévention en y allouant 150 millions d’euros supplémentaires. Cela permettra la généralisation de la vaccination contre les infections à papillomavirus, la prise en charge intégrale des protections périodiques réutilisables pour les moins de 26 ans, la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de 26 ans et l’évolution des modalités d’organisation des rendez-vous de prévention aux âges-clés. Il est nécessaire d’engager un véritable changement culturel sur le sujet, car la prévention permet u...
Cet article 17 concerne le financement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus, qui entraîne 6 400 cas de cancer par an, dont 3 000 cancers du col de l’utérus. Cette vaccination prévient 90 % des infections, voire 100 % si elle est pratiquée en début d’activités sexuelles. En France, la vaccination est recommandée depuis 2007 pour les jeunes filles et depuis 2019 pour les garçons de 11 ans à 14 ans et de 15 ans à 19 ans. La couverture vaccinale s’...
...ux excuser notre rapporteure pour la branche assurance maladie, Corinne Imbert, qui est absente pour raisons personnelles. J’espère que nous la retrouverons demain après-midi. Je vais tâcher de la remplacer le mieux possible ce soir. L’amendement n° 248 concerne la consultation des organisations syndicales représentatives des professionnels de santé. La fixation des tarifs des vacations pour la vaccination contre les HPV ne doit pas se faire sans les professionnels de santé. La dérogation au champ conventionnel devient trop habituelle, et c’est regrettable. Rien que dans ce PLFSS, plusieurs articles prévoient d’y déroger. Je pense notamment à l’article 20 – nous y reviendrons. Néanmoins, la dérogation me semble ici pouvoir être entendue, compte tenu du déploiement déjà engagé de la campagne de va...
Afin de lutter efficacement contre les informations erronées sur la vaccination, qui ont des impacts négatifs sur la santé, et que cette démarche d’« aller vers » soit bénéfique, il est nécessaire de prévoir des actions d’information efficaces dans les collèges et les établissements sociaux et médico-sociaux concernés, pour permettre aux enfants et à leurs familles de prendre des décisions éclairées quant à cette vaccination. Tel est l’objet de cet amendement.
Le cancer du col de l’utérus touche, chaque année, en France, 3 000 nouveaux cas et cause environ 1 000 décès. La vaccination contre le papillomavirus humain permet de prévenir les infections par les papillomavirus responsables de 70 % à 90 % des cancers du col de l’utérus. Le vaccin contre les infections à papillomavirus humain est la cible de nombreuses critiques, liées à une campagne de désinformation massive, comme l’a rappelé M. Chasseing. Cela s’accompagne d’une présence de mouvements antivax dans les médias, qui...
...nce, 6 400 nouveaux cas de cancer sont ainsi causés, chaque année, par les infections HPV. Plusieurs études sérieuses, consolidées, ont démontré l’efficacité des vaccins contre les papillomavirus, ainsi que le fait que le bénéfice-risque penche très certainement en faveur du bénéfice. À cet égard, mon amendement vise à ce que l’on puisse mener des actions d’information en amont des campagnes de vaccination auprès des élèves et de leurs familles. En effet, chaque fois que l’on parle de vaccination, nous recevons de nombreux courriers de désinformation – je suppose que, comme moi, chacun en a reçu ici. De fausses informations circulent et la peur est agitée. Il importe que l’État s’engage dans une large campagne d’information. De fait, redresser un message négatif requiert dix fois plus d’énergie q...
Les auteurs de ces amendements ont largement présenté leurs arguments en faveur de la campagne de vaccination. Nous y souscrivons. Nous sommes complètement d’accord avec la nécessité d’informer et de communiquer très en amont, auprès des élèves, mais également des familles. C’est un point essentiel, compte tenu des enseignements tirés de la période du covid-19. La commission émet un avis favorable sur les deux amendements identiques. Elle est favorable à l’amendement n° 467 rectifié bis, sous r...
Mme Berthet nous prie de l’excuser : elle est retenue en Savoie en raison de problèmes liés aux inondations. Cet amendement vise à ce que le calendrier des vaccinations soit mis à jour régulièrement, dès la publication de nouveaux avis de la Haute Autorité de santé (HAS), afin d’assurer une meilleure prise en charge des personnes à risques dans les délais adéquats.
La commission est défavorable à cet amendement, car une actualisation du calendrier de vaccination est déjà programmée tous les ans, même si l’on peut demander que le ministère puisse anticiper le plus largement possible les dates de programmation des avis. Quoi qu’il en soit, le plus important est la communication en direction du grand public sur les types de vaccins. C’est surtout sur ce plan que le Gouvernement doit accentuer ses efforts.
L’article 17 est prometteur sur la réalisation d’un rapport qui analysera l’opportunité de réaliser la campagne nationale de vaccination contre les infections à papillomavirus humain dans des lieux qui ne relèvent pas de l’éducation nationale, tels que les clubs sportifs et de loisirs, les associations ou les maisons des jeunes et de la culture. Cependant, les établissements scolaires privés sous contrat restent les parents pauvres de la politique de prévention scolaire. Certains établissements privés sous contrat, notamment ceux...
Cet amendement vise à compléter les sujets sur lesquels porte le rapport d’évaluation prévu par le présent article, en y inscrivant une évaluation de la campagne de vaccination dans les établissements privés et une réflexion sur la possibilité de rendre obligatoires les campagnes de vaccination dans ces établissements. En ce qui concerne l’évaluation de l’efficacité de la campagne de vaccination, celle-ci entre déjà dans le champ de l’article. Pour ce qui relève d’une réflexion sur une obligation de déploiement de la vaccination dans ces établissements, il faut d’abor...
Cet amendement vise à clarifier les règles de vaccination contre les méningocoques. Compte tenu d’une recrudescence des infections invasives à méningocoques, la Haute Autorité de santé a été saisie en avril 2023 pour avis sur l’actualisation de la stratégie de vaccination. En effet, à ce jour, le code de la santé publique prévoit uniquement la vaccination obligatoire contre le méningocoque de sérogroupe C. L’amendement tend à permettre d’étendre, par ...
Sur le fond, nous sommes tous convaincus de l’importance de ce type de vaccins. Sur la forme, nous sommes beaucoup plus réservés, parce que nous considérons que la vaccination est un enjeu fondamental, qui nécessite un débat au Parlement. Comme nous l’avons vu lorsque les vaccinations obligatoires ont été mises en place, il est nécessaire de discuter, de dialoguer et de communiquer pour obtenir l’adhésion de la population. À cet égard, le principe du passage par la voie réglementaire nous pose une difficulté : il n’y aurait plus de limites ! Nous considérons que cet...
Je voterai cet amendement. Les méningites à méningocoques sont foudroyantes. Pour avoir été pédiatre en service de réanimation, j’ai constaté que certains enfants avaient à peine franchi la porte de l’hôpital qu’ils étaient déjà morts ! C’est une affection extrêmement dangereuse. Dans la vaccination contre le méningocoque B, le seul frein, pour les parents, était, finalement, le prix, ce vaccin étant cher. Le remboursement conditionne aussi l’adhésion des familles.