Interventions sur "ukraine"

13 interventions trouvées.

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...n nombre de pays – vous l’avez dit, madame la secrétaire d’État. Vous-même estimiez fin novembre, dans la revue Le Grand Continent, que la question est moins de savoir quand élargir que de savoir comment le faire. Comment, en effet ? Une étude dévoilée par le Financial Times la veille du dernier sommet chiffrait à 186 milliards d’euros sur sept ans le coût de l’adhésion de la seule Ukraine à l’Union européenne. À un moment où les Européens ne semblent pas capables de fournir à l’Ukraine les moyens militaires dont elle a besoin pour se défendre, comment ne pas s’interroger sur notre capacité collective à consentir un tel effort financier ? « En réalité », écriviez-vous d’ailleurs dans le même article, « c’est une révolution européenne que nous préparons », qui « va bouleverser la ...

Photo de Stéphane SautarelStéphane Sautarel :

...on des finances : la révision du cadre financier pluriannuel 2021-2027 et la réforme des règles budgétaires européennes. La révision du cadre financier pluriannuel semble indispensable tant le budget européen est devenu ces dernières années un instrument de gestion de crise. Le budget pluriannuel doit s’orienter vers les nouvelles priorités stratégiques de l’Union européenne : la productivité, l’Ukraine et les grandes transitions. Je tiens cependant à souligner plusieurs points de vigilance sur les propositions formulées par la Commission européenne, puis par la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne. Tout d’abord, au cours des négociations, certaines propositions défendues par la Commission européenne se sont trouvées affaiblies. Je pense, notamment, à la plateforme de technolo...

Photo de Jean-François RapinJean-François Rapin :

...é énergétique est une bonne nouvelle pour le climat. Qu’elle range le nucléaire parmi les énergies propres est une bonne nouvelle pour la France ! L’unité entre les vingt-sept sera moins évidente sur les sujets à l’ordre du jour du Conseil européen : le temps compté me contraint à en retenir deux. Le premier sujet sur lequel l’unité européenne ne saurait faillir est la continuité du soutien à l’Ukraine, au moment où la contre-offensive ne produit pas les fruits espérés et où les Européens n’arrivent pas à fournir autant d’obus que ce qui avait été initialement annoncé, comme l’a rappelé à juste titre Pascal Allizard. Durant ce « faux plat » éprouvant, ce n’est pas le moment de faiblir. Réitérer notre soutien serait contribuer au « cadeau de Noël » que le Président Zelensky, inquiet de la situat...

Photo de Mathilde OLLIVIERMathilde OLLIVIER :

M. le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, à l’ordre du jour particulièrement chargé du Conseil européen de cette semaine, il y a deux grands sujets étroitement liés : l’Ukraine et le cadre financier pluriannuel. Je souhaite vous faire part, madame la secrétaire d’État, de quelques interrogations sur ces thématiques. J’aborderai d’abord l’Ukraine. Depuis l’agression russe, les Européens ont su rester unis et solidaires. Ils sont restés unis à la fois pour asphyxier l’effort de guerre russe et pour réaffirmer leur plein soutien politique, militaire, économique et humanit...

Photo de Silvana SILVANISilvana SILVANI :

...e d’« apocalyptique » la situation des civils à Gaza et estime que la destruction des immeubles est comparable aux destructions des villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, quelles aides européennes, humanitaires et d’urgence, d’une part, et quelles aides à la reconstruction, d’autre part, seront mobilisées ? Nous avons su sanctionner la Russie, lorsque celle-ci a envahi l’Ukraine, et aider cette dernière : il est temps que l’Union européenne prouve qu’elle ne souffre pas d’une indignation sélective en fonction de la religion, de la proximité géographique ou de tout autre prétexte servant de couverture pour faire taire notre humanité commune. Les populations victimes de crimes de guerre, d’où qu’elles viennent, quelles qu’elles soient, méritent notre soutien plein et entie...

Photo de Annick GIRARDINAnnick GIRARDIN :

...omme vient de le rappeler le chancelier allemand, position également relayée par la ministre finlandaise des affaires étrangères. Je ne doute pas que la France plaide aussi en faveur de l'unité. Aussi, il faut absolument débloquer les 50 milliards d'euros d'aides en dons et prêts, ainsi que l'aide militaire de 5 milliards d'euros dont Kiev a besoin. Au-delà des liens d'amitié qui nous lient à l'Ukraine, l'agression russe met en jeu la sécurité aux frontières de l'Europe. Il n'est pas inutile de le rappeler, en particulier à Viktor Orban qui devrait pouvoir entendre cela… J'en viens à la question de l'élargissement de l'Union à l'Ukraine, à la Moldavie ou à la Bosnie-Herzégovine, qui sera également à l'ordre du jour du Conseil européen. On le sait, il s'agit du principal point de désaccord ave...

Photo de Silvana SILVANISilvana SILVANI :

...n'était pas le sens de mon intervention. Nous appelons à des sanctions contre l'État israélien. Vous ne répondez pas à la question des moyens que nous pouvons mobiliser – j'en imagine les raisons. Aux articles 46 à 48 du projet de loi de finances pour 2024, que le Sénat a examiné la semaine dernière, après un vote sans débat à l'Assemblée nationale, la France se porte garante de trois aides à l'Ukraine, y compris via des mécanismes européens. Ces garanties pourraient atteindre 500 millions d'euros en 2024. Nous demandons que des mesures analogues soient prises, avant la fin de l'examen du budget, pour le peuple palestinien. Il faut s'accorder sur ce point dès le prochain Conseil européen.

Photo de Nadège HavetNadège Havet :

... technologies nucléaires, absentes du texte initial de la Commission européenne, figurent désormais sur la liste. Il nous faudra encore avancer, à partir de demain. Alors que le Conseil européen débute ce jeudi à Bruxelles, les chefs d'État et de gouvernement aborderont l'évolution de nos règles financières communes, notamment la révision du cadre financier pluriannuel, liée à notre soutien à l'Ukraine. Le budget à long terme, qui assure le financement de nos mesures communes, sera au cœur des discussions, de même que la définition nouvelle de nos règles de gouvernance économique. Il nous faut, en effet, trouver un compromis sur le devenir du pacte de stabilité et de croissance, suspendu depuis 2020 afin que les États membres puissent faire face aux différentes crises successives – sanitaire,...

Photo de Didier MarieDidier Marie :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, ce Conseil européen est le dernier d'une année difficile. L'agression russe en Ukraine dure et, malheureusement, la guerre s'enlise. Les terroristes du Hamas ont frappé Israël, qui poursuit sa riposte, avec un coût humain insupportable. La COP28 se termine sur un accord insatisfaisant, après de nombreux événements climatiques alarmants, et la croissance économique européenne est en panne, ralentie par le surenchérissement du coût de l'énergie et l'inflation. C'est dire si les en...

Photo de Louis VOGELLouis VOGEL :

... portés à 22, 5 milliards d'euros. Bien sûr, nous sommes également inquiets des répercussions sur les contributions nationales de ces crédits, notamment sur la nôtre. Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous nous communiquer la position de la France et les lignes rouges que notre pays s'est fixées à cet égard ? Le second sujet qui nous préoccupe est l'ouverture des négociations d'adhésion de l'Ukraine, dont il a déjà beaucoup été question ce soir. Les membres de notre groupe croient résolument en une « Europe puissance », donc en une Europe approfondie, comme nous l'appelons de nos vœux. Ce sujet soulève la question de la réforme du processus d'élargissement. Madame la secrétaire d'État, comment appréhendez-vous les négociations sur l'Ukraine ? Plus spécifiquement, quelle est la position de...

Photo de Brigitte DevesaBrigitte Devesa :

...ise en cause du sacro-saint principe du vote à l'unanimité. Une réforme des traités apparaît nécessaire dans la perspective du prochain élargissement de l'Union européenne, qui ne fait presque plus de doute. Le nombre de candidats à l'adhésion est en effet en augmentation. À ce jour, huit États sont candidats à l'adhésion : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie, l'Ukraine, la Moldavie et la Bosnie-Herzégovine. Nous sommes tous conscients ici que la guerre en Ukraine a bouleversé le fonctionnement de l'Union européenne. L'obtention rapide par l'Ukraine du statut de candidat a soulevé de nombreuses réactions dans les Balkans. « L'Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises », disait Jean Monnet. La question de l'élargi...

Photo de Audrey LINKENHELDAudrey LINKENHELD :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, deux sujets principaux sont à l'ordre du jour du Conseil européen qui s'ouvre demain : d'une part, les questions extérieures, portant notamment sur l'Ukraine, le Proche-Orient, l'élargissement de l'Union ; d'autre part, les questions intérieures, en particulier financières. Le point par lequel je commencerai mon intervention, la cybersécurité, est au croisement de ces deux thèmes puisqu'il concerne une menace qui vient souvent de l'extérieur, mais qui peut avoir des conséquences économiques particulièrement lourdes sur le plan intérieur. Corapporteu...

Photo de Alain CadecAlain Cadec :

...ctures entre les communautés qui les composent. L'Union doit également renforcer en urgence ses efforts en matière de défense pour protéger ses intérêts et sa sécurité, dans un contexte où ceux-ci sont directement menacés par le comportement agressif de la Russie et où un désengagement total des États-Unis sur le continent n'est malheureusement pas à exclure. Il y a fort à parier que l'aide à l'Ukraine et la perspective européenne que certains souhaiteraient lui offrir seront surtout au cœur des discussions entre chefs d'État et de gouvernement cette semaine, compte tenu des menaces de blocage agitées par la Hongrie. À cet instant, mon propos pourra paraître iconoclaste à certains. En effet, on présente en général le soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, ou en tout cas à l'o...