Interventions sur "apprentissage"

9 interventions trouvées.

Photo de Patricia DemasPatricia Demas :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, acquisition de compétences et de savoirs, découverte d'une nouvelle culture, apprentissage d'une langue étrangère : les apports d'une expérience à l'étranger dans le cadre d'un parcours de formation sont nombreux, tant pour l'employabilité que pour le développement personnel des jeunes. Alors que 17 % des étudiants font un séjour à l'étranger au cours de leurs études, cela ne concerne que 2, 1 % des apprentis. Développer la mobilité internationale des apprentis était pourtant l'un des...

Photo de Bernard BuisBernard Buis :

...e formation de retenir le régime le plus approprié à chaque situation. Je pense également à l'article 2 qui permettra aux centres de formation d'apprentis de conclure une convention de partenariat avec l'organisme d'accueil à l'étranger. Je n'oublie pas l'article 2 bis, qui supprime la limite d'âge fixée à 29 ans, ou l'article 3 bis A, qui vise à ratifier l'ordonnance relative à l'apprentissage transfrontalier. Mes chers collègues, les voyages forment la jeunesse. Par conséquent, afin de permettre aux apprentis de notre pays d'accéder plus facilement à une formation européenne, le groupe RDPI votera avec enthousiasme ce texte !

Photo de Monique LubinMonique Lubin :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous débattons aujourd'hui de la proposition de loi visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un « Erasmus de l'apprentissage ». Son spectre est extrêmement large. En effet, elle a trait à toutes les formes d'alternance, qu'elles relèvent des contrats d'apprentissage ou de professionnalisation. Elle s'applique aussi bien aux élèves qui ont obtenu le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou le bac qu'aux étudiants de niveau bac +5 ou au-delà. D'abord, cette proposition de loi a pour objet de favoriser l'augmentati...

Photo de Frédérique PuissatFrédérique Puissat :

...'Igas avait constaté que la mobilité des apprentis restait essentiellement une mobilité de court terme et qu'elle demeurait très en-dessous de la mobilité des apprenants de l'enseignement supérieur, estimée à 16 % ou 17 %. Il ressort également de vos travaux, madame le rapporteur, que le développement des mobilités des alternants n'a pas suivi l'augmentation significative du nombre de contrats d'apprentissage, lesquels sont passés de 321 000 en 2018 à 842 000 à la fin de septembre 2023. Vos travaux permettront donc de lever d'autres freins : juridiques, administratifs et académiques. Vous apportez une troisième pierre à l'édifice, ce dont nous vous en remercions. Bien entendu, notre groupe ira dans le sens du développement de l'apprentissage, que vous proposez.

Photo de Frédérique PuissatFrédérique Puissat :

Je profite néanmoins du temps qui m'est imparti pour vous interpeller, madame le ministre. Une fois les pierres posées et les freins levés, encore faut-il trouver comment financer l'apprentissage ! Nous rencontrons en la matière – vous le savez – plusieurs difficultés majeures. Premièrement, l'équilibre financier de France compétences nous préoccupe. Nous avons fait des propositions à ce sujet dans l'hémicycle lors de l'examen du projet de loi de finances. Elles n'ont pas été retenues par le Gouvernement dans le texte issu du 49.3. Nous souhaitons que le problème soit définitivement réso...

Photo de Pierre MédeviellePierre Médevielle :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les expériences sont ce qui nous forge. À tout âge, peut-être encore davantage lorsque l'on est jeune, la découverte, l'inconnu et l'apprentissage au sens large façonnent notre esprit. Les expériences à l'étranger en sont le meilleur exemple. Nous connaissons tous un jeune qu'une mobilité Erasmus a changé et a contribué à faire grandir. Ce programme est un succès. Il a permis aux 10 millions d'Européens qui en ont bénéficié depuis sa création de développer leurs compétences linguistiques, de découvrir une autre culture, de gagner en autono...

Photo de Elisabeth DoineauElisabeth Doineau :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je me réjouis de débattre de cette proposition de loi visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un Erasmus de l'apprentissage. Comme vous le savez, Jean Arthuis n'y est pas étranger : je suis donc d'autant plus heureuse de m'exprimer à cette tribune ! §Notre ancien collègue a mené un combat acharné, non seulement pour la reconnaissance et le développement de l'alternance, mais aussi en faveur des idéaux européens, qui me sont chers également. Je tiens à remercier le président de notre commission, Philippe Mouiller, et...

Photo de Silvana SILVANISilvana SILVANI :

...es plus positifs, car il permet d'échapper à la logique de marché de l'Union européenne : il s'agit bien sûr du dispositif Erasmus. Outil d'émancipation, de coopération et de brassage culturel, ce programme est aux antipodes des négociations menées aujourd'hui même par la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à l'immigration. Aussi cette proposition de loi pour un Erasmus de l'apprentissage, déposée par un membre de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale, me met-elle profondément mal à l'aise. Nous en débattons alors que, de l'aveu d'une députée du même groupe parlementaire que l'auteur de ce texte, l'exécutif s'emploierait à « offrir un plateau d'argent » à l'extrême droite. Parmi ces mesures, citons l'exigence du dépôt préalable d'une « caution retour » pour les étud...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

...dre, près de 600 000 étudiants partent à l'étranger chaque année : c'est indéniablement un succès. En revanche, bien qu'ils puissent théoriquement accéder à ce programme depuis 1995, les apprentis sont bien trop peu nombreux à en bénéficier, et nous savons pourquoi. Tout d'abord, la mobilité internationale des alternants se heurte à des obstacles juridiques : pour ce qui concerne les contrats d'apprentissage, il existe autant de législations que de pays européens. Ensuite, les freins sont d'ordre financier : au-delà de quatre semaines, l'apprenti perd son salaire. Dans ces conditions, il peut difficilement assurer son autonomie. Par ailleurs, ils sont académiques : on déplore un manque de reconnaissance des acquis dans les établissements d'accueil à l'étranger. Enfin, ils sont psychologiques : les...