Les amendements de François Fortassin pour ce dossier
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ont souligné les effets négatifs du système des droits à paiement unique (DPU). Indépendants des productions réalisées comme des surfaces exploitées, ils risquent selon eux d'entraîner une réduction du cheptel et des territoires de pâture.
Citant l'exemple de son département des Hautes-Pyrénées pour réfuter l'existence d'un manque de bergers, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que les difficultés de la filière provenaient du niveau élevé des frais de structure, pénalisant fortement les éleveurs. Il a également stigmatisé l'accroissement de l'écart entre des prix à la pro...
s'est alarmé du différentiel de prix à la production entre agneaux français et néo-zélandais, les premiers étant au moins deux fois plus chers que les seconds. Il l'a attribué au caractère très fortement extensif de l'élevage néo-zélandais, où les exploitations comptent couramment plusieurs milliers de têtes.
a objecté le manque de connaissance de ces signes, tant par les commerçants détaillants que par les consommateurs, ainsi que la faiblesse quantitative de la production ainsi valorisée.
a estimé que la disparition des marchés forains avait préjudicié aux éleveurs et profité aux intermédiaires, entraînant une baisse des prix à la production, et non à la consommation.
a préconisé une meilleure information du consommateur sur l'origine et la date d'abattage des marchandises commercialisées, ajoutant que l'obligation portant sur le premier élément n'était souvent pas respectée et devait être appliquée systématiquement.
A M. François Fortassin, rapporteur, qui se demandait dans quelle mesure la réglementation concernant le mouton ne pourrait pas être calquée sur celle du poulet, M. Jean-Paul Bigard a indiqué qu'il ne lui semblait pas opportun de certifier l'origine de chaque animal, dès lors que celle du troupeau était renseignée. Il a, par ailleurs, déploré q...
a pointé un autre paradoxe opposant une viande ovine très chère à la consommation, mais dont le prix à la production n'avait pas évolué depuis vingt ans.
a suggéré l'inscription obligatoire de la date d'abattage de la viande sur les produits commercialisés, afin que les consommateurs soient informés du fait qu'une viande pouvait être vendue comme fraîche pendant un délai de 90 jours.
a cité l'exemple de son département des Hautes-Pyrénées, où sont vendus, dans les boucheries, des agneaux de Nouvelle-Zélande, sans que leur provenance soit précisée.
s'est étonné de ce qu'une infime part des acheteurs de viande ovine sache, au contraire de ceux de viande bovine, en différencier les différents types et qualités.
ayant suggéré que soit précisée la provenance régionale de l'agneau, M. Emmanuel Coste a indiqué que la filière avait tenté de communiquer, sans grand succès faute d'une mobilisation suffisante des professionnels au niveau national, sur un programme intitulé « Agneau de nos terroirs ».
a estimé que les éleveurs français n'étaient pas payés au juste prix et qu'ils souffraient de la concurrence de l'agneau néo-zélandais, vendu à un prix jusqu'à deux fois moindre.
a fait observer que la filière avicole avait largement développé la vente directe, à des prix rémunérateurs, et a suggéré que la filière ovine s'en inspire.
a rappelé que l'élevage ovin avait pendant longtemps constitué une activité d'appoint, exercée par des personnes âgées dont la disparition entraînait également celle du troupeau.
a souligné l'importance de la relation affective entre l'éleveur et son troupeau, les élevages bien traités étant les plus productifs.
Souscrivant à ses propos, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que l'utilisation de labels rouges n'apportait rien, sauf pour la vente directe.
a relevé que l'Espagne ne constituait plus un débouché pour les éleveurs français depuis qu'elle était autosuffisante.