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Interventions en commissions de Henri de Raincourt


291 interventions trouvées.

Si je comprends bien, le lien entre la recherche et le développement, à vos yeux, passe davantage par la recherche qu'à travers les outils d'une politique de développement.

Comment faire pour être efficace dans la lutte contre les épidémies, si l'on doit se limiter à un certain nombre de pays ? Cela veut dire qu'il y a de gigantesques « trous » dans le dispositif.

On peut certainement élargir cette analyse à la politique de développement, qui se déploie traditionnellement selon une logique de guichet. Elle atteint aujourd'hui les limites de ce modèle, car si les sommes en jeu sont globalement importantes, les effets produits ne sont sans doute pas à hauteur de ce qui était attendu au départ. C'est la ra...

Pourrait-on envisager une meilleure coordination et une meilleure organisation des acteurs français à travers la création d'un guichet unique ou une simplification ? Ne peut-on envisager qu'il existe une seule grande agence, ou la mise en place d'un guichet unique ?

Le ministère de la recherche ne participe pas de la même manière au financement des différentes agences. Nous voyons aussi que le ministère des affaires étrangères est plus présent dans le financement d'autres agences, puisqu'il ne prend en charge que 5 assistants techniques en ce qui concerne l'ANRS. Faut-il y voir le fruit de l'Histoire ?

C'est d'autant moins compréhensible si l'on prend en compte, parallèlement, notre contribution à la recherche sur le Sida.

Les contraintes de financement sont telles que, comme nous le voyons avec un oeil un peu exercé, on recycle de l'argent. On le prend ici pour le mettre là, où il n'est pas toujours dépensé.

En tant que ministre de la coopération, j'ai participé à des dizaines de réunions interministérielles. Sauf erreur de ma part, pas une seule fois le ministère de la santé n'y a été convié.

Merci beaucoup pour ces informations. Nous sommes toujours heureux de rencontrer des gens passionnés.

Nous vous remercions beaucoup d'avoir répondu à notre invitation. Nous souhaiterions disposer d'une vision un peu plus précise de ce qui se fait en matière de recherche pour le développement. Il existe de nombreux intervenants dans de nombreux domaines et de nombreux pays. Nous souhaiterions également identifier, in fine, d'éventuelles proposit...

Connaît-on le nombre d'étudiants et de doctorants qui se rendent plutôt aux Etats-Unis qu'en France ?

La Grande-Bretagne a fait des choix stratégiques. Ce ne sont pas tant les montants en jeu qui ont crû : la Grande-Bretagne a concentré son action sur un certain nombre de priorités qu'elle a courageusement définies. Nous sommes plutôt restés dans le cadre d'une conception relativement ancienne, consistant à « semer à tout vent ». La fragmentat...

Nous avons évoqué cet aspect hier en présence de la directrice de l'Agence nationale de la Recherche (ANR).

Vous évoquez beaucoup la formation en direction de personnes qui oeuvrent dans la sphère publique. Quel regard portez-vous sur les partenariats qui peuvent être noués avec la sphère privée ?

La France avait des craintes quant à la création de fondations, qui étaient parfois perçues comme un moyen d'échapper au contrôle de la puissance publique.

En fonction de quels critères définissez-vous les priorités de vos programmes de recherche ?

Merci beaucoup d'avoir répondu à notre invitation. Vous disposez d'une expertise et d'une expérience assez uniques, avec une grande antériorité sur les sujets que nous avons passés en revue. Vos éclairages nous ont été particulièrement utiles.

Nous débutons nos auditions avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), qui est un acteur central de la coopération avec les pays du sud. Notre mission commune d'information se focalise sur la recherche pour le développement, c'est-à-dire sur la façon dont la recherche contribue, plus ou ...