Pour aller plus loin dans la construction d'une politique numérique européenne, le problème semble être plus éthique que technique. En effet, les enquêtes sur le cybercrime ont montré que certains pays prenaient beaucoup de précautions dans l'utilisation des algorithmes, par exemple, même dans des situations qui ne le justifient pas. Il faudrait pouvoir s'affranchir de la protection des données dans certains cas, dès lors, par exemple, qu'il y a un soupçon d'acte terroriste. Le risque encouru est alors nettement plus important que la nécessité de préserver une identité. Les pays européens ne pourraient-ils pas s'entendre sur ce qu'il faut autoriser dans ce domaine ?