Intervention de Michèle André

Réunion du 17 juillet 2012 à 19h30

Photo de Michèle AndréMichèle André :

Avec l'Europe, nous sommes au cœur du débat d'orientation. En effet, comme les vingt-sept États membres, nous sommes liés par une contrainte européenne. Il était donc nécessaire de changer de méthode.

Le Président de la République François Hollande, en rencontrant sans délai, non seulement la chancelière allemande, mais aussi les présidents des gouvernements italien et espagnol, MM. Monti et Rajoy, est parvenu à obtenir que l'Europe s'intéresse à la croissance, à travers les mesures que nous connaissons, mais que je n'évoquerai pas plus longuement, car nous passerons sans doute quelques bons moments, à l'automne prochain, à en débattre dans cet hémicycle.

Cependant, même si c'est dans l'Europe, et avec l'Europe, que nous pourrons régler notre problème de croissance et de dette, ce sont bien le Gouvernement et le Parlement, ensemble, qui peuvent et doivent donner l'impulsion nécessaire pour permettre le redressement de la France aux niveaux européen et mondial.

Oui, il nous faudra tout à la fois augmenter les recettes et baisser les dépenses. Qui sera surpris d'entendre de tels propos au Sénat ? L'hiver dernier, la rapporteure générale nous avait longuement détaillé, à cette tribune et en commission des finances, la double mécanique à laquelle nous sommes confrontés. Je me souviens même qu'un ministre avait jugé désagréable que le Sénat se mette à faire de la politique !

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