Augmenter les impôts plutôt que baisser les dépenses ne pourra qu'aggraver le chômage.
Personne ne nie que nous nous retrouvions, notamment du fait de la dégradation de la croissance et de la création des nouvelles dépenses publiques, dans l'obligation de trouver plus de 7 milliards d'euros pour respecter notre objectif commun de 4, 5 % maximum de déficit en 2012.
Certes, il est vrai que le précédent gouvernement avait prévu 1, 4 % de croissance, mais j'ai retrouvé exactement le même chiffre dans le projet de M. Hollande. Tout le monde peut donc se tromper ! Ce qui est inexcusable, en revanche, c'est de faire porter cet effort, pour près de 90 %, sur l'augmentation des impôts, et pour plus de 10 % à peine sur la baisse des dépenses publiques.