Nous assurerons une stabilité des effectifs. « Comment allez-vous faire ? » nous demandez-vous. En ma qualité de ministre chargé, notamment, de la consommation, j'ai autorité sur la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes §qui effectue une multitude de contrôles indispensables afin de protéger la qualité des services, des biens et des marchandises que consomment non seulement les Français, mais également tous les étrangers qui viennent en vacances dans notre pays pour se reposer. Or cette administration a été très affectée par plusieurs années de RGPP.
Comme vous le savez, simultanément, la Commission européenne réclame des contrôles supplémentaires, afin de protéger davantage les consommateurs.
Aussi, nous nous retrouvons dans une situation compliquée : certains services déconcentrés n'atteignent plus une taille critique. Nous travaillons, dans tous les ministères, pour améliorer le service public et pour réaliser, chaque fois que c'est possible, des économies sur des postes qui ne semblent pas concourir à l'amélioration susvisée.
C'est cet équilibre-là, patient, minutieux, méticuleux, que nous allons rechercher, en lieu et place d'une politique qui consistait à fermer les yeux et aveuglément à ne pas remplacer le départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux.
Certes, des fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés. Il y aura une volonté de réorganiser le service public. Ce ne sera pas simple. J'espère bien que le Sénat, tant son opposition que sa majorité, l'Assemblée nationale et l'ensemble de celles et ceux qui veulent contribuer à l'amélioration du service public nous aideront dans cette tâche, qui répond à l'intérêt général.