Qui aurait la légèreté de croire que l’on peut éradiquer cette culture sans proposer une autre source de revenus ? Mais je m’inscris en faux contre les déclarations des pessimistes selon lesquelles il ne peut y avoir de culture agricole de substitution. Mes chers collègues, sachez que les agriculteurs afghans reçoivent, pour le pavot, un prix qui est comparable aux cours mondiaux de certaines céréales. Ce sont les intermédiaires, beaucoup plus que les agriculteurs, qui s’enrichissent grâce à la culture du pavot.