Il faut trouver des solutions pour permettre aux paysans de s’orienter vers d’autres productions.
Le traité permettra également de développer un partenariat pour former des ingénieurs des mines et des géologues dans ce pays aux ressources prometteuses, de mettre en place une contribution à des projets d’infrastructures indispensables au développement, comme en matière d’adduction d’eau.
Le traité comporte enfin un volet relatif à la « gouvernance », destiné à assurer la consolidation des institutions. Je voudrais d’ailleurs saluer l’engagement des assemblées parlementaires françaises pour construire le Parlement afghan. Dès 2004, des experts du Sénat ont séjourné à Kaboul pour aider à la mise en place du Parlement, former les futurs fonctionnaires, rédiger le règlement et amorcer une coopération qui ne s’est jamais ralentie et s’est concrétisée, encore en juin dernier, par une mission de l’Assemblée nationale.
Le traité prévoit l’octroi, attendu depuis longtemps, d’exemptions fiscales et douanières pour l’Agence française de développement et pour nos ONG ou de baux à long terme pour l’Institut médical français et la Délégation archéologique française, ainsi que la promotion de la langue française à tous les niveaux d’enseignement et la pérennisation de nos instituts culturels.