Ainsi que l'a annoncé le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale, le redressement de notre pays est une impérieuse nécessité et il nous faut retrouver l'équilibre de nos comptes publics à l'horizon 2017.
Le présent projet de loi de finances rectificative constitue donc la première étape de la politique économique de redressement dans la justice et illustre cette volonté de changement tant attendue par nos concitoyens et exprimée par le Président de la République.
Ce collectif budgétaire impacte la structuration des recettes et des dépenses.
Pour le régime général de la sécurité sociale, plusieurs dispositions se traduiront par des ressources supplémentaires supérieures à 5 milliards d'euros en année pleine à compter de 2013 et à 1, 5 milliard d'euros dès cette année.
La première mesure que je souhaite évoquer à mon tour tant elle est importante concerne l'abrogation du mécanisme de « TVA sociale ». Qu'elle soit dénommée par certains collègues siégeant à droite de cet hémicycle « TVA compétitivité » ou encore « TVA anti-délocalisation », toujours est-il que la hausse de 1, 6 % du taux de TVA constituait un transfert des cotisations patronales à la branche famille sur les ménages.
Cette disposition aurait été préjudiciable au pouvoir d'achat des Français. Je pense notamment à nos concitoyens les plus fragiles, à ces ménages modestes peu évoqués sur vos travées, chers collègues de l'opposition, …