Cette politique, qui s'apparente à une véritable opération de démantèlement, nous la combattons vigoureusement. C'est une attaque contre la France qui travaille et contre les salariés. Cette politique matraque, à l'évidence, les classes moyennes. Elle accentue notre déficit de compétitivité, élément cardinal de toute politique économique digne de ce nom. Elle ponctionne le pouvoir d'achat des Français, elle dévalorise le travail et aggrave le chômage.
En conséquence, ma conclusion, triste, très triste, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, je l'emprunte au journal Libération du 3 juillet dernier, qui titrait : « Budget : 2012, ça ira, 2013, bonjour les dégâts ! »