Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, en tant que corapporteur spécial des crédits de la mission « Enseignement scolaire », je souhaite aborder un sujet peu évoqué aujourd'hui, pour me féliciter du choix fait par le nouveau gouvernement de placer l'éducation au premier rang de ses priorités.
Ce choix a été porté par le Président de la République tout au long de la campagne pour l'élection présidentielle et a été rappelé avec force par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale, au début de ce mois.
Le Président de la République et le Gouvernement ont donc fait de la jeunesse et de l'éducation la priorité du nouveau quinquennat. C'est cette feuille de route qui commence, aujourd'hui, à être mise en œuvre.
Premier acte budgétaire du nouveau gouvernement, ce projet de loi de finances rectificative traduit un changement de cap. Il marque une première étape pour redonner au service public de l'éducation les moyens humains nécessaires à son développement. À terme, 60 000 postes seront créés dans l'éducation nationale, même si un plus grand nombre encore a été supprimé par la précédente majorité.
Il est vrai que la situation dont nous héritons est particulièrement grave, même catastrophique à bien des égards. Il y a urgence, en effet, pour que la rentrée de septembre s'effectue dans nos établissements scolaires dans des conditions à peu près normales. Il faut donc parer au plus pressé. Nous avons, en tant que législateurs, le devoir de consacrer l'égalité des chances de tous les enfants, à l'école, au collège et au lycée. Ce faisant, nous posons les bases les plus sûres pour construire un monde de justice et de fraternité.
Victor Hugo écrivait d'ailleurs dans Les Misérables : « L'égalité a un organe : l'instruction gratuite et obligatoire. »