Intervention de Robert del Picchia

Réunion du 24 juillet 2012 à 9h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Discussion d'un projet de loi

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

Nous avons repris cette idée en 2007 et vous connaissez la suite. Mes chers collègues, nous n'en parlerions peut-être pas aujourd'hui si la crise financière n'était pas intervenue entre-temps.

Certes, nous pourrions ouvrir un long débat sur le sujet, mais je ne veux pas trop m'appesantir. Cette prise en charge, qui représente un peu plus de 30 millions d'euros, est envisageable sur le plan financier. En effet, il faut savoir que les bourses, elles, sont passées de 43 millions d'euros à 96 millions d'euros. Rappelons également qu'un élève en France coûte trois fois plus cher à la collectivité qu'un élève à l'étranger et que le budget alloué par l'État aux écoles privées en France est de 7 milliards d'euros.

À l'étranger, le coût de la gratuité totale, de la maternelle à la terminale, serait moins élevé que la seule augmentation de la prime de rentrée scolaire, je dis bien l'augmentation, dont le montant s'élève, vous le savez, à 372 millions d'euros.

Monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, je respecte évidemment le processus démocratique national, qui a clairement désigné, lors des échéances électorales récentes, une nouvelle majorité, laquelle, je dois l'avouer, n'a jamais caché son opposition au dispositif et sa volonté de l'abroger, une fois aux affaires. C'est ce que vous vous apprêtez à faire au travers de ce projet de loi de finances rectificative.

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