Intervention de David Assouline

Réunion du 24 juillet 2012 à 9h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Discussion d'un projet de loi

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, trois minutes de temps de parole, c'est juste assez pour adresser un message.

Je voudrais donc me réjouir que, dans une situation décrite par tous les orateurs comme très difficile, le Gouvernement, quand il s'est agi de regarder ce qu'il s'est passé dans le budget de la culture, n'ait pas considéré la culture comme un simple supplément d'âme, comme un domaine non prioritaire et sans importance.

Plutôt que de sabrer ce qu'avait fait la majorité précédente, le Gouvernement est simplement revenu sur l'augmentation de la TVA sur le livre et le spectacle vivant, portée de 5, 5 % à 7 %. Même si ce n'est qu'une mesure, parce qu'il ne s'agit que d'un projet de loi de finances rectificative, voilà un signal à portée générale.

J'ai été ébahi, épaté, devant le manque d'humilité d'un de nos présidents de commission, lequel, au cours des cinq dernières années, a usé sa salive pendant des dizaines d'heures pour nous vendre une politique économique et financière qui a abouti, aujourd'hui, à un déficit de la balance commerciale de 70 milliards d'euros – et c'est lui qui vient nous parler de compétitivité… – et à 600 milliards d'euros de déficit supplémentaire !

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