C'est bien le cas du retour partiel à la retraite à 60 ans financé par une hausse des cotisations, du « coup de pouce » au SMIC, de l'abandon de la « TVA compétitivité », de la suppression des exonérations de charges sur les heures supplémentaires.
Comment peut-on nier à ce point la réalité et les expériences de ceux de nos partenaires européens qui ont réussi, par l'abaissement ou la limitation du coût du travail, à obtenir des résultats meilleurs que les nôtres en termes de croissance et d'emploi ?
Je l'ai dit, une première loi de finances, pour une nouvelle majorité, aurait dû, à tout le moins, donner des orientations stratégiques, fixer le cap. Or, nous sommes aujourd'hui dans la confusion la plus totale et il nous est très difficile de discerner vos choix, y compris pour la loi de finances initiale que nous discuterons à la rentrée.
Vous renoncez déjà à des promesses du candidat Hollande, ce qui n'est parfois pas plus mal ! Je pense à la réforme de la fiscalité pesant sur les carburants, qui aurait vraisemblablement été coûteuse et faiblement efficace. Vous êtes aussi en train de prendre conscience de l'inutilité du doublement du plafond du livret A, mesure qui déstabiliserait profondément le marché de l'épargne et reviendrait à créer une nouvelle niche fiscale pour les plus aisés : ce serait un comble !
Vous annoncez des dépenses supplémentaires – un accroissement du nombre de contrats aidés, …