Il s’agit là d’un amendement d’intention, dont on voit mal la portée en droit.
Une initiative parlementaire ne saurait en aucun cas confier la responsabilité de la politique environnementale au ministre de l'agriculture.
Sur le fond, la loi prévoit déjà que la recherche agronomique et vétérinaire doit répondre aux impératifs de la gestion durable de l’espace rural. L’impératif environnemental est donc bien pris en compte dans l’article L. 830-1 du code rural.
Pour toutes ces raisons, la commission émet un avis défavorable sur cet amendement.