Malgré cet héritage, disais-je, il importait de dire que la culture, loin de n’être qu’un supplément d’âme, est l’âme même de notre peuple, ce qui fait que, justement, malgré une situation difficile pour tout le monde, on peut vivre des moments de communion, d’émotion, de réflexion, de création, que l’on peut tenir le coup et envisager encore l’avenir avec optimisme, que l’on peut être un citoyen qui continue à croire en son pays, à croire en la réussite de projets concrets, dans son quartier, dans sa cité.
Qu’un gouvernement, dans une telle situation, ait annoncé le rétablissement du taux ancien de TVA, c’est un vrai signe, et important.
En ce qui me concerne, en considérant ce collectif budgétaire, j’ai cherché où il était possible, dans les domaines de la culture, de la communication, de l’audiovisuel, de rapporter de l’argent à l’État. Je défendrai ainsi un amendement relatif aux cessions de fréquences de TNT délivrées gratuitement par l’État, sur lesquelles certains veulent faire de la valorisation financière. Outre que son adoption ferait entrer de l’argent dans les caisses, ce serait un signe très clair adressé à tous ceux qui seraient tentés de spéculer à cette occasion.
Tel est le message que je voulais faire passer. La culture est facteur de développement économique. On l’a vu dans des villes qui étaient en grande difficulté, car frappées par la crise. Je pense à Berlin, à Bilbao, à Lille, à Nantes, à Lens aujourd'hui.