Intervention de Vincent Delahaye

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 23 juillet 2012 : 1ère réunion
Loi de finances rectificative pour 2012 — Examen du rapport

Photo de Vincent DelahayeVincent Delahaye :

Je suis surpris par l'optimisme des prévisions de croissance. Si l'on continue ainsi, on n'atteindra jamais l'objectif de retour à l'équilibre.

L'effort sur les dépenses est encore une fois retardé. Lorsque j'en ai fait la remarque au ministre des finances, il m'a répondu que les effets de telles mesures ne seraient pas immédiats. Raison de plus pour agir vite ! Cet effort ne devra pas porter uniquement sur les niches fiscales, sans quoi cela reviendra à une augmentation scandaleusement déguisée des impôts.

Concernant le chiffrage, a-t-on intégré les 15 à 20 000 postes maintenus en raison de la suppression de la règle du un sur deux ? L'économie de 96 000 euros sur les salaires du président de la République et du Premier ministre est comptabilisée, soit ; a-t-on également tenu compte de l'évolution du nombre de ministres et de leurs collaborateurs ?

La réserve de précaution était dotée de 6 milliards. Il reste 5 milliards. Difficile, dans ces conditions, d'accuser le gouvernement précédent d'imprudence.

Vous annoncez taxer seulement les grandes entreprises et les grands patrimoines. Cela ne se retrouve pas dans les résultats. Si je comprends bien, la contribution exceptionnelle sur la fortune pour 2012 serait supprimée en 2013 ?

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