Intervention de Jean-Pierre Raffarin

Réunion du 25 juillet 2012 à 21h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Article 2

Photo de Jean-Pierre RaffarinJean-Pierre Raffarin :

Alors si l’on ne comprend pas qu’il faut faire cette démarche-là ! La compétitivité passe notamment par les heures supplémentaires.

On en discute parce que, sur le plan de la justice, vous portez atteinte à un certain nombre de gens qui ont besoin de cet argent et, sur le plan de la compétitivité, nous n’en sortirons que par l’augmentation de la quantité nationale de travail. Ne croyez pas que l’augmentation du chômage sous le quinquennat précédent signifie l’échec de cette politique. Nous sommes évidemment les premiers à déplorer cette augmentation du chômage et à regretter cette situation.

Franchement, mesurez les pressions internationales qui pèsent sur notre économie ! C’est par la mobilisation des entreprises, par la capacité de travailler davantage qu’on créera plus d’emplois. C’est la vraie conviction que nous avons.

Vous, vous croyez au partage du travail. Vous l’avez montré systématiquement avec les 35 heures, avec la réforme des retraites et sur un grand nombre d’autres sujets. Vous croyez que le travail se partage ; nous, nous ne le croyons pas. Au contraire, il faut augmenter la quantité globale de travail pour avoir du travail pour tous. Nous avons là un vrai désaccord. Assumons-le !

Aujourd'hui, vous êtes nouvellement élus, vous avez des responsabilités. Nous mesurons le devoir qui est le vôtre de tenir vos promesses, mais sachez que nous serons au rendez-vous de la vérité ! §

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