Monsieur le sénateur, je comprends votre préoccupation.
La fermeture de l’ESCAT de Bergerac a été décidée en 2009 par le précédent gouvernement. Il s’agissait de prendre en compte la baisse des besoins en soutien habillement, campement, couchage et ameublement liée aux dissolutions et aux restructurations des formations de l’armée de terre. Ce mouvement est d’ailleurs à peu près identique dans les autres armées. La fermeture s’effectuera au profit du site de Châtres, dans l’Aube.
Il m’est difficile de vous accorder le moratoire complémentaire que vous sollicitez.
En effet, il a été décidé que la cessation de l’activité de l’ESCAT de Bergerac ne serait effective qu’à partir de 2014. Mais 70 % des stocks ont déjà été transférés à Châtres. En outre, du point de vue des infrastructures, l’ESCAT de Bergerac ne correspond plus aux normes d’un établissement logistique moderne en termes de stockage.
Il est donc nécessaire de poursuivre dans la voie d’une gestion concertée jusqu’en 2014, mais il ne me paraît pas possible de remettre en cause le moratoire au-delà de cette date.
En revanche, la situation des 43 employés qui sont toujours présents dans l’ESCAT de Bergerac et les conditions de leur reclassement feront l’objet d’une attention toute particulière de la part du Gouvernement.
Je veillerai personnellement à la mise en œuvre du plan local de redynamisation signé le 4 mai dernier par le président du conseil régional d’Aquitaine, le président du conseil général de Dordogne et le maire de Bergerac. L’État y participera financièrement à hauteur de 1, 5 million d’euros, ce qui n’est pas négligeable. Cela permettra, je l’espère, que la mutation du site puisse s’opérer dans les meilleures conditions pour la commune de Bergerac et les personnels concernés.