On entend beaucoup parler d'obstacles à la compétitivité, mais la crise ne frappe pas de la même manière tous les opérateurs économiques. Le journal « Les Échos » constate par exemple aujourd'hui que malgré la crise, l'immobilier d'entreprise se porte bien ! Je voudrais aborder la question des rapports complètement déséquilibrées entre la grande distribution et les entreprises agroalimentaires. J'ai reçu leurs représentants. Des plus petites aux plus grandes, ces entreprises connaissent une situation intolérable : malgré l'augmentation des prix des matières premières, il leur est impossible de renégocier les contrats avec les grands groupes de distribution qui disposent de centrales d'achat qui pressurent les agriculteurs et l'ensemble de la chaîne agroalimentaire. Il faut s'attaquer à ce problème majeur. L'argent qui est perdu par les entreprises n'est pas réinjecté dans l'innovation.
Concernant la filière bois, j'ai eu l'occasion de me rendre au Québec pour constater que les Québecois ont réussi à développer leur filière par une mesure simple : interdire la sortie du territoire de bois non transformé. Pourquoi ne pas les imiter ?