Avant de présenter les deux amendements que j’ai déposés sur l’article 6, qui sont de nature technique, je souhaite revenir sur les propos de M. Marini.
La taxe sur les transactions financières, évoquée pour la première fois lors de l’examen de la précédente loi de finances, était destinée à lancer une initiative coordonnée à l’échelon international. Elle était soumise à une condition : son extension à l’échelle internationale.
En ce qui concerne la place financière de Paris, l’ambiance qui règne actuellement m’inquiète.
Le silence de la municipalité parisienne quand il s’agit de défendre la place financière de Paris et l’activité qu’elle représente n’est plus à démontrer et tranche par rapport à ce que connaît la place financière de Londres. Mais il a fallu nous y accoutumer depuis un certain nombre d’années. On sait très bien, en effet, que les initiatives économiques ne sont pas le fort de la municipalité parisienne…