Quant aux jeunes enseignants, dont la formation, reconnaissons-le, mérite réforme, nous découvrons, dans l’exposé des motifs de l’article 23, que, dès la rentrée, trois heures de formation professionnelle leur seront ménagées. Encore faut-il les organiser ! Et, plus original, une décharge de six semaines est prévue les premières semaines de la rentrée. Tant pis pour les élèves, qui se débrouilleront comme ils le pourront jusqu’au milieu du mois d’octobre !
Mes chers collègues, pour toutes ces raisons, je vous propose de supprimer l’article 23. Mal préparé, il ne présente aucune stratégie claire et n’est qu’une réponse lilliputienne à une grande promesse, une réponse qui laisse donc présager une immense déception. §