Intervention de Valérie Pécresse

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 14 septembre 2010 : 3ème réunion
Mise en oeuvre de l'emprunt national — Audition de Mme Valérie Pécresse ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

La règle s'applique à tous les projets, je n'ai pas le pouvoir de les changer ! Quant à la croissance, je l'entends au sens de Stiglitz, comme l'amélioration du bien-être et des richesses au sens large.

Nous sommes en voie de conclure une réforme qui nous a demandé beaucoup d'énergie et qui était sur le métier depuis dix ans : il s'agissait de faire en sorte que le concours de fin de khâgne débouche aussi sur Sciences-po, sur les écoles de commerce, HEC, ESCP, l'École des Chartes, le Celsa, et bientôt les écoles de journalisme et d'art. Nous avons dû convaincre Ulm qu'à une scolarité où 4.000 élèves sont notés entre zéro et cinq sur vingt, 500 au-delà de cinq et 100 sont finalement reçus, il fallait substituer un concours débouchant sur un classement et l'accès à diverses écoles. Des littéraires trouveront des débouchés dans les entreprises. C'est une manière de revaloriser les filières concernées et c'est un symbole. Une formation d'excellence en sciences humaines et sociales mène à toutes les carrières.

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