a fait valoir que les questions de défense étaient au coeur de l'ambition européenne, puisque celle-ci était d'abord née d'une volonté de paix, mais qu'elles étaient en même temps les questions les plus difficiles pour la construction européenne. Il a observé que les « coopérations renforcées » avaient une grande importance pratique : chacun participe aux travaux du COPS, mais l'action sur le terrain est conduite par des groupes plus restreints. N'est-ce pas là le meilleur moyen d'avancer aujourd'hui ? La force européenne de gendarmerie, fondée par cinq pays, lui a semblé constituer un autre exemple.
Il s'est ensuite interrogé sur le degré d'intégration atteint sur le terrain, au niveau du régiment ou de la division, et sur les modalités du travail commun.
Il s'est enfin enquis de la vision des Américains sur le développement de l'Europe de la défense.