après avoir remarqué que ces propos comme les questions posées par d'autres administrateurs illustraient la « valeur ajoutée » que pouvaient apporter les personnalités qualifiées au sein du conseil d'administration de la SOGEADE, a affirmé que la fin de la citation ne se référait en aucune façon aux retards à venir du programme de l'A380, dont, pas plus que le conseil, il n'avait aucune connaissance. Après avoir rappelé qu'à cette même période, British Aerospace avait fait connaître son intention de céder sa participation de 20 % au sein d'Airbus, participation qu'EADS devait acquérir en septembre 2006, il a déclaré que, selon lui, le moment choisi par les groupes Lagardère et DaimlerChrysler pour vendre un total de 15 % des actions d'EADS bien que ce soit leur droit et leur propre stratégie, n'était pas optimal pour EADS. Il avait évoqué devant le conseil d'administration les difficultés bien identifiées auxquelles ce groupe faisait face, comme le niveau de la parité entre l'euro et le dollar, les pertes de sa filiale de maintenance Sogerma, ainsi que le financement du programme de l'A350, dont le coût venait de passer de 4,5 milliards d'euros à 9 milliards d'euros. Il a ajouté que le succès même d'Airbus, dont le rythme de livraisons était passé de 200 à 300 avions par an à environ 450, impliquait de repenser son modèle industriel, voire la localisation de ses sites, ce qui pouvait également engendrer des difficultés.