Intervention de Philippe Marini

Mission commune d'information centre de décision économique — Réunion du 8 février 2007 : 1ère réunion
Audition de M. Christian Streiff président du directoire de peugeot sa

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, président :

Après que M. Philippe Marini, président, eut établi une analogie avec le groupe Pernod-Ricard, dont la mission commune d'information avait auditionné le président-directeur général, il a ajouté que le groupe PSA, comme d'autres sociétés, était confronté à une dialectique reposant sur la double nécessité de maintenir des racines nationales et de garantir l'expansion internationale de la clientèle et des sites de production. Il s'agissait donc, selon lui, de conserver une assise en France, sans pour autant se contenter de la « peau de chagrin » du marché national. Le fait qu'un groupe tel que PSA disposât également d'un actionnariat familial stable, garant d'une vision de long terme et indépendante de l'évolution du cours de bourse, constituait un soutien majeur pour l'équipe de direction.

En réponse à une question de M. Philippe Marini, président, sur la perception qu'il avait acquise de la structure du capital d'EADS lors de son mandat antérieur, M. Christian Streiff, président du directoire de Peugeot SA, a estimé que la gouvernance de ce groupe se trouvait dans une situation difficile après le départ de certains actionnaires. Il a considéré que, dans la configuration actuelle, l'Etat actionnaire était en définitive le plus fiable, et a fait part de sa crainte passée, lorsqu'il était président d'Airbus, que les dissensions entre actionnaires ne conduisent à une confrontation néfaste entre les parties française et allemande, alors qu'il disposait d'une stratégie propre à assurer le développement de l'entreprise.

est alors intervenu pour constater qu'il n'y avait plus vraiment d'actionnaire industriel de référence au sein d'EADS.

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