Puis, en réponse à M. Philippe Marini, président, qui se demandait si l'intégration d'un équipementier tel que Faurecia dans le périmètre du groupe représentait ou non un handicap, M. Christian Streiff, président du directoire de Peugeot SA, a estimé qu'après avoir effectivement exercé un impact négatif, qui avait motivé des décisions difficiles, cette filiale pouvait redevenir un atout majeur à moyen terme. L'assainissement de Faurecia -dont PSA n'était désormais plus le premier client- était en cours, et il importait, selon lui, de restaurer l'important potentiel de cette société. Il a ajouté que l'âpreté de la concurrence soumettait les équipementiers à une forte pression pour accroître leur compétitivité, et les incitait donc à délocaliser une partie de leur activité, mais que, pour autant, l'exigence de proximité des sites de production des constructeurs et de leurs fournisseurs demeurait élevée sur les marchés nationaux.