Puis, après que Mme Nicole Bricq se fut demandé si la stabilité de l'actionnariat ne risquait pas d'entrer en contradiction avec les exigences de rentabilité du capital, et que M. Philippe Marini, président, eut constaté que le système scandinave reposait, notamment, sur la cotation de différentes catégories d'actions auxquelles étaient associés des droits de vote différenciés, il a estimé que la stabilisation du capital et des centres de décision des entreprises devait nécessairement répondre à une logique de long terme, en particulier dans le domaine industriel, compte tenu du coût élevé des investissements et des matières premières. Il a ajouté que l'Etat français pouvait apporter son soutien en poursuivant la construction européenne en matière de fiscalité, et plus précisément de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).