En premier lieu, M. Denis Ranque a exprimé son soutien à la coopération européenne en matière militaire, citant notamment l'exemple du projet de porte-avions franco-britannique. Après s'être félicité du fait que les programmes concernés ne subissaient pas en principe de « coupes budgétaires », il a mis en exergue l'opportunité de réaliser des économies d'échelle dans un tel cadre.
Puis, en réponse à la deuxième question, il a indiqué que, pour Thales, les activités de recherche et développement, de maîtrise des systèmes et les tests avaient vocation à demeurer sur le sol français. Il a expliqué, en revanche, qu'il n'en allait pas de même pour la fabrication d'éléments non critiques sur la chaîne de valeur de l'entreprise, soulignant la nécessité de « dollariser » une fraction significative de ses coûts. Il a ensuite précisé qu'il était capital, pour une entreprise comme la sienne, de produire près de ses clients, notamment dans le cadre des contrats obtenus à l'étranger, estimant toutefois que la France bénéficiait des retombées de ces activités en raison de certains partages de fournitures avec les unités françaises de Thales.