Intervention de Charles Pasqua

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 15 novembre 2006 : 2ème réunion
Audition de M. Sebghatullah Modjadeddi président du sénat afghan meshrano jirga

Photo de Charles PasquaCharles Pasqua :

a estimé que le Pakistan ne pourrait se développer que lorsqu'il jouirait d'une certaine sécurité. Relevant la mise en cause du Pakistan par le président Modjadeddi, il s'est demandé si la responsabilité directe en incombait au gouvernement pakistanais lui-même, ou à des forces paramilitaires dont il ne ferait que tolérer les agissements. Les mesures à prendre seraient, alors, différentes dans l'un ou l'autre cas de figure. M. Charles Pasqua a souligné que le Pakistan était un allié privilégié des Etats-Unis d'Amérique et s'est ensuite interrogé sur l'existence d'éventuelles actions répressives menées par le Pakistan contre la présence d'éléments d'Al Qaïda dans la zone « tribale » frontalière.

Le président du sénat afghan a apporté les réponses suivantes :

- les services secrets pakistanais conduisent des actions terroristes en Afghanistan depuis plus de vingt-cinq ans : il s'agit d'une politique constante, menée par-delà les gouvernements successifs et aucun n'a pris de réelle mesure pour s'y opposer. La plupart des écoles coraniques pakistanaises constituent des couvertures pour la formation de terroristes, qui y sont endoctrinés, et croient ensuite agir au nom de Dieu. Le Pakistan tolère également sur son sol des bureaux officiels ou des camps d'entraînement relevant d'Al-Qaïda.

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