Monsieur le ministre, je vous remercie, de votre réponse, dont j’avais lu la première partie sur le site de votre ministère, car je m’intéresse quelque peu à ces questions !
Je reviens sur le cas de l’école Jean-Jacques Rousseau de Talange. Vous évoquez une « forte demande » pour justifier l’enseignement de l’italien. Tel n’est pas le cas ! En effet, certaines années, face au manque de professeurs d’allemand et d’anglais, seul l’italien était enseigné par des instituteurs payés par l’Italie, en vue d’assurer le maintien de la culture d’origine. Avec le nom que je porte, ce n’est pas moi qui le déplorerais ! Mais soyons sérieux : les familles n’avaient pas le choix et, sans l’action de certains parents, les treize élèves de CE2 que vous avez évoqués n’auraient pas eu la possibilité d’apprendre l’allemand.
Selon moi, vous devez vous donner les moyens de votre action. J’ai bien noté ce que vous avez dit, monsieur le ministre. Il semblerait pourtant que, lors de la prochaine rentrée, seul l’enseignement de l’italien sera possible. Mais nous verrons si les familles souhaitant faire bénéficier leur enfant d’un enseignement de l’anglais auront ou non gain de cause ! Si tel n’était pas le cas, je reviendrais vous interroger sur le même sujet l’année prochaine !