Monsieur le ministre, j’entends bien votre réponse et sais quels efforts sont fournis, et avec quels résultats. Néanmoins, permettez-moi d’appeler votre attention sur deux effets pervers.
Dans le second degré, on ne trouve plus aujourd’hui de professeurs titulaires remplaçants, lesquels étaient appelés pour suppléer un professeur absent de son établissement scolaire.
Dans le premier degré, les professeurs des écoles, au sortir de leur cursus, partent en formation alors même qu’une classe leur est confiée. Dans la mesure où ils sont remplacés par des non-titulaires non formés – par exemple des étudiants –, le risque est évidemment que les enfants soient pénalisés deux fois.
Même si la fréquence de ces situations tend peu à peu à se réduire, il n’en demeure pas moins que vous-même et les services du ministère de l’éducation nationale devez garder à l’esprit les difficultés qu’elles entraînent pour les enfants.