Lors du déplacement de la mission commune d’information dans le Nord-Pas-de-Calais, j’ai été impressionné par le travail mené en commun par les chercheurs et l’industrie ferroviaire, ainsi que par le degré d’excellence atteint.
On présente souvent le Nord-Pas-de-Calais comme une région dont les industries périclitent. On ne le voit pas assez comme une région d’avenir, qui a misé sur les technologies du futur, en particulier en matière de ferroutage, l’un de ses domaines d’excellence.
Le développement du ferroutage doit faire l’objet d’une décision politique dans notre pays, afin de permettre le basculement de la route vers le rail, indispensable si l’on veut réduire les émissions de CO2, diminuer l’engorgement de notre réseau routier et améliorer la sécurité des Français. Cela va dans le sens de l’histoire. J’ajoute que la mise aux normes des tunnels ferroviaires aurait une incidence très importante sur l’emploi dans le secteur des travaux publics.
Le développement du ferroutage relève aussi de l’échelon européen. À cet égard, il serait bon que nous montrions la voie à nos partenaires dans ce domaine, afin que l’excellence française devienne une excellence européenne.