Cela a été souligné par plusieurs orateurs, les régions, les départements, les communautés d’agglomération, les communautés de communes ont un rôle à jouer en la matière pour « coller » au territoire, écouter les chefs d’entreprise, les partenaires sociaux et faire en sorte qu’un véritable lien unisse les différents acteurs.
La loi NOME représente un danger pour notre pays. Si elle est appliquée sans aménagements, les industries électro-intensives risquent de quitter notre territoire dans les mois qui suivront. Les dirigeants de l’entreprise Rio Tinto, dans la vallée de la Maurienne, nous l’ont dit : s’ils ne peuvent disposer d’une électricité à bas prix, ils partiront ! Peut-être en Chine, mais ce serait catastrophique sur le plan environnemental, ou mieux au Canada, où l’énergie, comme en France actuellement, n’est pas chère.
Pour relever ces défis, il importe de s’appuyer sur une filière nucléaire présentant une sécurité maximale tout en développant l’usage des énergies renouvelables, pour préparer l’avenir.