… cent jours au cours desquels vous avez engagé la réalisation de certaines des promesses qui avaient été formulées par M. le Président de la République.
Vous vouliez remettre en cause l’action du gouvernement précédent ; vous l’avez fait. Vous vouliez supprimer l’avantage fiscal lié au recours aux heures supplémentaires ; vous l’avez fait. Vous vouliez alourdir la fiscalité ; vous l’avez fait et vous allez, semble-t-il, continuer dans cette voie.
Nous ne vous reprochons pas de tenir les promesses sur lesquelles vous avez été élus, mais nous mesurons que vos premières décisions ne répondent pas aux attentes des Françaises et des Français.
Surtout, monsieur le Premier ministre, il nous semble que l’action que vous engagez sous-estime quelque peu l’ampleur, la profondeur de la crise.