Intervention de Jean-Marc Ayrault

Réunion du 13 septembre 2012 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Les 100 jours du gouvernement

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Il aurait été bien difficile de lancer le chantier de la supervision des banques sous l’autorité de la Banque centrale européenne ou celui de la création d’une indispensable union bancaire.

Il aurait été très difficile, sans doute impossible, d’obtenir l’instauration de la taxe sur les transactions financières, que nous réclamons depuis tant d’années et qu’il n’était pas possible de mettre en place à l’échelle de l’Europe.

Ces résultats, nous les avons obtenus grâce au vote des Français. Mais nous souhaitons aller plus loin : après la ratification du traité européen, que, je l’espère, le Parlement autorisera, un débat devra s’ouvrir entre les dirigeants européens en vue de concilier la nécessaire maîtrise des comptes publics, la lutte contre la dette et les déficits et la mise en œuvre d’initiatives pour la croissance.

À cet égard, le Conseil européen des 28 et 29 juin a permis une avancée, mais elle n’est pas suffisante. L’Espagne, l’Italie partagent nos attentes en la matière.

Sur ce plan, nous comptons aussi sur le soutien du Parlement. Nous verrons ce que vous direz sur ce sujet, monsieur Raffarin, mais la réorientation de l’Europe vers la croissance est une nécessité. Nous y prendrons toute notre part, mais c’est la responsabilité historique de l’ensemble des dirigeants européens : il y va de l’avenir du projet européen ! §

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