Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du 24 septembre 2012 à 14h30
Création des emplois d'avenir — Article 1er

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Je l'ai déjà dit, et je le répète, les jeunespeu ou pas qualifiés ne vivent pas tous dans les ZUS ou les autres territoires défavorisés. Si tel était le cas, et si la situation géographique était le seul critère permettant d'accéder au dispositif, il serait aisé de recenser les personnes concernées et sans doute plus facile de régler le problème.

Quelle différence y a-t-il, qu'ils habitent une ZUS, un quartier voisin ou la ville d'à-côté, entre jeunes peu ou pas qualifiés ? Je suis élue d'un département qui compte vingt-trois ZUS, où vit à peu près 10 % de la population. Comment les associations, les collectivités, les maires vont-ils pouvoir expliquer que certains jeunes sont éligibles et prioritaires, mais que d'autres, pourtant confrontés aux mêmes difficultés, ne le sont pas ?

La différenciation géographique me paraît purement théorique, en particulier dans une ville qui compte une ZUS ou encore sur le territoire d'une agglomération où il y a plusieurs de ces zones.

Le repérage des jeunes en difficulté inconnus des services publics de l'emploi, inconnus des missions locales pour l'emploi, est un enjeu important. Regrettant que le dispositif soit limité géographiquement, nous souhaitons, puisque l'article 1er n'a pas été supprimé, que l'alinéa 7 le soit.

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