Les collectivités territoriales seront partenaires du dispositif des emplois d'avenir. Plusieurs d'entre elles ont déjà fait part de leur motivation pour en être les moteurs. Les possibilités sont nombreuses : gestion des espaces verts, missions favorisant l'intergénérationnel, valorisation de sites touristiques ou patrimoniaux, conduite de campagnes de « prévention santé ».
Assortis d'une obligation de formation qualifiante, ces emplois permettront d'éviter les écueils de certains contrats aidés, difficiles à valoriser par les jeunes à l'issue de leurs missions.
Les zones de revitalisation rurale ont été ciblées comme prioritaires pour la mise en œuvre des emplois d'avenir. Pourtant, de nombreuses collectivités qui pourraient être mobilisées, en particulier dans les zones rurales peu denses, auront sans doute des difficultés à réunir les conditions nécessaires pour privilégier à la fois le temps plein, la longue durée et la formation.
Les groupements d'employeurs auxquelles ces communes ont accès et qui pourraient être le cadre de ces recrutements ne sont malheureusement pas adapté. En effet, ces groupements ne peuvent pas être constitués de plus de 50 % de collectivités territoriales. Il faut donc leur proposer une modalité particulière de regroupement dans le cadre de ce dispositif des emplois d'avenir.
En facilitant la collaboration entre collectivités de moins de 3 500 habitants pour la création d'emplois d'avenir, nous souhaitons, par là même, permettre à ces collectivités d'avoir une action efficace dans la lutte pour le développement et le maintien de compétences sur le territoire.