Intervention de Jacques-Bernard Magner

Réunion du 24 septembre 2012 à 14h30
Création des emplois d'avenir — Discussion en procédure accélérée d'un projet de loi dans le texte de la commission

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

Nous sommes maintenant dans un nouveau contexte. Le classement de l’éducation nationale en ministère prioritaire par la volonté du Président de la République, François Hollande, et du gouvernement de Jean-Marc Ayrault va redonner à l’école les moyens qu’elle mérite. Les métiers de l’éducation vont redevenir accessibles à ceux qui en ont la vocation. Nous leur donnerons enfin un accompagnement pédagogique et financier pour accéder aux concours ouvrant la voie à ces métiers, alors qu’ils n’osaient même pas l’envisager auparavant.

Je veux rendre hommage au Gouvernement et au ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, d’avoir su, dans le cadre global des emplois d’avenir, ouvrir cette nouvelle voie pour alimenter dès maintenant les filières de recrutement des enseignants qui devront enseigner dans quelques années.

C’est une preuve de la volonté de la majorité présidentielle d’aller vite pour tenir ses engagements sur l’augmentation du nombre d’enseignants. En effet, il ne servirait à rien d’ouvrir des postes au concours si le nombre de candidats restait aussi faible que ce que nous pouvions malheureusement constater ces dernières années.

La réduction du nombre de postes mis au concours par le précédent gouvernement et la mastérisation, aux conséquences sociales catastrophiques – je pense en particulier aux conditions déplorables d’entrée dans le métier qui en résultent –, ont conduit à une diminution de moitié du nombre d’inscrits aux concours de professeurs des écoles entre 2008 et 2012 et à une baisse de 40 % d’inscrits au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré, le CAPES, sur la même période.

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