Les économies des territoires ultramarins sont particulièrement dépendantes des importations et présentent un important déficit structurel de leur balance commerciale. Le taux de couverture exportations/importations était, en 2010, de 14, 6 % pour la Guyane, de 7 % pour la Guadeloupe, ou encore de 6, 6 % pour La Réunion, pour ne citer que ces collectivités.
Le poids des importations est évidemment responsable, en partie, de la vie chère qui caractérise ces territoires. Il est donc nécessaire de réfléchir au développement de l'économie locale et de lui trouver des débouchés, des opportunités qui stimuleront l'investissement. Une production locale aura non seulement l'avantage de faire baisser les prix, mais également de réduire l'empreinte carbone qu'entraînent les longs trajets de marchandises, et, enfin – ce n'est pas le moins important –, de créer des emplois.
Cet amendement vise à demander l'établissement d'un rapport pour mieux comprendre et analyser les contraintes qui pèsent sur la production locale dans les outre-mer. Des propositions seront esquissées pour permettre une économie locale à prix modéré, créatrice d'emplois et accessible aux habitants de ces territoires.
J'entends les réticences par rapport au nombre de rapports demandés. Celui-ci, j'insiste sur ce point, n'a que des côtés positifs de nature à favoriser un véritable développement local durable de nos collectivités d'outre-mer.