Monsieur le ministre, si le loup se déplace, il gagnera petit à petit tout le territoire. Il s’agit d’un animal extrêmement intelligent, très craintif et fuyant qui a une stratégie de comportement. On dit qu'il y a deux ou trois loups en Lozère, mais, au fond, nous n’en savons rien, et il y en a peut-être quinze. La semaine dernière, un journal relatait les propos de l’un des spécialistes prétendument chargés de compter les loups, qui estimait que ces derniers faisaient venir les touristes ! Mais nous avons un parc à loups qui reçoit déjà 50 000 visiteurs. On pourrait aussi introduire des lions ou des zèbres pour attirer plus de touristes en provenance de toute la France !
Si l’on instaurait des zones d'exclusion, le loup serait considéré comme nuisible dans ces dernières. Dès lors, le préfet pourrait prendre un arrêté et, sous son contrôle, des loups pourraient être abattus.
Monsieur le ministre, je vous remercie de votre réponse, et j’accepte avec plaisir l’augure d’un nouveau plan, d’un nouveau dispositif et d’une nouvelle discussion. Toutefois, il faudra vraiment tenir compte, dans ce cadre, de l’intérêt économique et social des agriculteurs, en situation de réelle souffrance, et parvenir à des progrès.
Invoquer la convention de Berne ne sert à rien ! Ce qu’il faut, c’est modifier la législation quand elle est mauvaise !
Monsieur le ministre, j’accepte donc l’augure que votre bon sens triomphera !