Madame la ministre, je vous remercie de ces précisions qui, je l’espère, satisferont les pharmaciens, comme elles me satisfont moi-même. Ainsi que vous l’avez souligné, le rôle de premier secours et de conseil de ces derniers représente un rempart contre les risques pris par les patients lorsqu’ils recourent à l’automédication. La reconnaissance de ce rôle, que vous venez d’exprimer, est capitale, car une pharmacie disparaît tous les trois jours : en 2011, 141 officines ont ainsi fermé. Il me semble donc que le Gouvernement a bien pris conscience de l’importance de cette question.